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“Omar m'a tuer” : coup de théâtre dans l'affaire Omar Raddad, 27 ans après sa condamnation

Près de 30 ans après la condamnation d'Omar Raddad, ancien jardinier accusé du meurtre de Ghislaine Marchal, la justice a ordonné ce jeudi 16 décembre de nouvelles investigations. Accusé d'avoir tué la riche héritière Ghislaine Marchal en juin 1991, Omar Raddad a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle en 1994. L'ancien jardinier de la victime n'a depuis jamais arrêté de clamer son innocence et de demander une réouverture du dossier. Et ce jeudi 16 décembre 2021, la commission d'instruction de la Cour de révision a accepté sa demance et a ordonné de nouvelles investigations. Elles pourraient permettre une nouvelle révision du procès. Sylvie Noachovitch, l'avocate d'Omar Raddad s'est félicitée de cette décision historique. Elle a confié : "C'est un pas vers la révision. La bataille n'est pas terminée, nous allons vers la vérité judiciaire". Selon elle, cette décision est "un vrai espoir" pour le jardinier marocain aujourd'hui âgé de 59 ans. L'homme qui s'est toujours défendu d'avoir un lien avec le meurtre de Ghislaine Marchal n'a pas souhaité être présent ce jeudi pour connaître la décision de la justice. Selon son avocate, il "avait trop peur" de ce qui allait être annoncé. Les progrès de la science en matière d'ADN pourraient permettre de découvrir la vérité. Une loi votée en juin 2014 assouplissant les critères permettant d'obtenir la révision d'un procès est entrée en jeu dans la décision de faire de nouvelles investigations. S'ajoutent à cela les progrès de la science en matière d'ADN qui pourraient permettre de prouver que l'ancien jardinier est innocent. Selon son avocate, ce sont "des éléments probants mettant en doute la culpabilité d'Omar Raddad". En effet, de nombreuses traces ADN, notamment celle d'un profil ne correspondant pas à celui de l'ancien jardinier ont été retrouvées sur la scène de crime. En 1991, c'est la découverte de la célèbre phrase "Omar m'a tuer" écrite avec le sang de la victime qui avait ensuite conduit la justice à le condamner. Aujourd'hui, le profil ADN masculin n'appartenant pas à Omar Raddad et présent en grande quantité sur la scène de crime a fini par convaincre la justice d'un "approfondissement de cette enquête". Un premier pas vers une potentielle révision du procès. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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