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Affaire Omar Raddad : la justice rejette la deuxième requête en révision

Un cliché d'Omar Raddad et la célèbre phrase "Omar m'a tuer" en filigrane qui caractérise l'affaire. La deuxième requête de l'ex-jardinier marocain Omar Raddad a été une nouvelle fois rejetée par la justice française, jeudi. L'homme avait été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, puis gracié mais jamais innocenté. Cette  affaire figure parmi les dossiers criminels les plus célèbres et controversés de France.   Nouveau rebondissement dans l'affaire Omar Raddad. La justice a rejeté, jeudi 13 octobre, la deuxième requête en révision d'Omar Raddad, condamné il y a vingt-huit ans pour le meurtre de Ghislaine Marchal et qui souhaitait un nouveau procès, a appris l'AFP de source judiciaire et auprès des parties.  La commission d'instruction de la Cour de révisiona déclaré la requête irrecevable, a indiqué le conseil de la famille de Mme Marchal. L'avocate d'Omar Raddad, Me Sylvie Noachovitch, s'est dite "scandalisée" par cette décision, qui semble clore trente ans d'une saga judiciaire à rebondissements.  Son jardinier Omar Raddad avait été condamné, en 1994, à dix-huit ans de réclusion criminelle, puis gracié mais pas innocenté. >> À lire : L'affaire Omar Raddad, une histoire française "Omar m'a tuer" Il avait été désigné par l'inscription "Omar m'a tuer" tracée avec le sang de la victime, une faute de conjugaison qui a placé l'affaire parmi les dossiers criminels les plus célèbres et controversés de France. La victime avait été découverte dans une pièce en sous-sol de sa villa de Mougins (Alpes-Maritimes). "Je ne lâcherai jamais Omar Raddad", a affirmé Me Sylvie Noachovitch devant la presse, annonçant qu'elle "(saisirait) la Cour européenne des droits de l'Homme".  "Ma détermination est intacte", a encore lancé Me Noachovitch, l'air grave.  Progrès scientifiques  Après un premier rejet il y a vingt ans, Omar Raddad avait déposé une nouvelle requête en révision de son procès le 24 juin 2021, trente ans jour pour jour après la découverte du corps de Ghislaine Marchal, la riche veuve d'un équipementier automobile.  Sa défense fondait ses espoirs sur les progrès scientifiques en matière d'ADN, après la découverte de plusieurs empreintes génétiques sur la scène de crime, dont le profil n'appartenait pas à Omar Raddad.  Un expert sollicité par Me Noachovitch avait estimé que l'un des ADN masculins non identifiés pouvait avoir été déposé lors des faits et non lors d'une "pollution" ultérieure, notamment par un enquêteur. Cette expertise faisait partie d'un des "éléments nouveaux" présentés par la défense d'Omar Raddad à la commission d'instruction et susceptibles, selon elle, de faire un naître un doute sur la culpabilité de l'ex-jardinier. Avec AFP

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