Affaire Omar Raddad : de nouvelles analyses ADN pourraient relancer l'enquête
C'est l'un des faits-divers les plus marquants de ces dernières années. Omar Raddad, jardinier, a été accusé d'avoir assassiné la riche héritière Ghislaine Marchal. Gracié par Jacques Chirac, ce dernier continue de clamer son innocence. Cependant, un nouvel élément pourrait relancer l'enquête. En effet, des traces d'ADN auraient été retrouvées sur le sang qui a servi à marquer la célèbre phrase "Omar m'a tuer" sur le mur.
L'ADN pourrait être celui du véritable assassin
Cet ADN ne correspondrait ni à celui d'Omar Raddad ni à celui de la victime. Pour les avocats de l'accusé pas de doute, il pourrait être celui du véritable assassin. "Il s'agirait pour nous plutôt d'une manière de vouloir signer de faire signer Madame Marchal. C'est donc dans les jointures des doigts qu'on retrouve l'ADN de l'homme en question. Et pour l'expert cela veut dire que quelqu'un tenait la main de la victime", explique Roger Marc-Moreau, criminaliste indépendant. Avec ces nouvelles preuves apportées, la Cour de cassation rendra sa décision dans quelques semaines concernant la réouverture d'un procès.