Le variant sud-africain circule de manière accrue en Île-de-France, prévient Olivier Véran
Le ministre français de la Santé, Olivier Veran, visitant la cellule de crise de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, le 27 avril 2021, à Saint-Denis.
En déplacement mardi à l'Agence régionale de santé d'Île-de-France, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué mardi que la circulation du variant sud-africain a brusquement augmenté en région parisienne, passant de 6 à 10 % en quelques jours.
Le variant dit sud-africain gagne rapidement du terrain. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a indiqué mardi 27 avril que ce variant du coronavirus Sars-CoV-2 se diffusait de plus en plus en Île-de-France.
"On constate depuis maintenant une grosse semaine une augmentation de la proportion du variant sud-africain, notamment en petite couronne parisienne, qui représentait 6 % des diagnostics et qui représente désormais 10 %", a-t-il annoncé en marge d'une visite au centre de crise de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
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En revanche, aucun cas de contamination par le variant dit indien n'a pour l'instant été décelé en France métropolitaine, a-t-il précisé.
Des variants minoritaires
La question de la circulation des variants, à laquelle Olivier Véran consacrait son déplacement mardi, inquiète toujours. Ainsi, le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) d'Air France a appelé les pilotes de la compagnie non vaccinés contre le Covid-19 à refuser les vols vers l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Argentine et le Chili.
La part des variants brésilien et sud-africain, redoutés pour leur plus grande contagiosité et suspectés de mieux résister aux vaccins, reste très minoritaire en France (4,2 % de suspicion de ces variants dans les nouveaux cas), mais leur part a brusquement augmenté en Île-de-France, passant de 6 à 9 % en quelques jours.
Côté vaccination, la France devrait dépasser mardi la barre symbolique des 20 millions d'injections (première et deuxième doses confondues), mais le taux de couverture reste insuffisant pour envisager une sortie de la crise sanitaire : lundi, 27 % de la population majeure avait reçu une première dose de vaccin, et 10,8 % de cette population était vaccinée avec deux doses.
Avec AFP