Olivier Véran : cette condition pour que le Covid soit "du passé", selon Olivier Véran
Alors que la France se prépare à entrer dans la troisième phase du déconfinement, Olivier Véran s'est voulu rassurant. Le ministre de la Santé a expliqué que le coronavirus pouvait rapidement devenir du passé si et seulement si...
Le ministre de la Santé se veut optimiste. Alors que la France entrera dans la troisième phase du déconfinement dans seulement quelques jours, Olivier Véran s'est voulu rassurant. Invité sur le plateau de BFMTV ce dimanche 6 juin, il a expliqué que "la situation continuait de s'améliorer fortement sur l'ensemble du pays", que "l'incidence était en dessous de 100" et que "tous les indicateurs étaient au vert". Et même si "le déconfinement progressif n'a pas cassé cette dynamique vertueuse", le ministre de la Santé ne veut pas crier victoire trop rapidement. "Ce qui est sûr c'est que jusqu'à la fin du mois de juin, au cours du mois de juin, on ne se pose pas la question de relâcher au niveau national le port du masque à l'extérieur", a continué Olivier Véran.
"Ce qui est sûr aussi, c'est qu'on ne demandera pas aux Français de porter le masque un jour de plus que ce qui est nécessaire", a continué le ministre de la Santé sur l'antenne de BFMTV. Et si le gouvernement ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs, la pandémie de coronavirus semble être sur le point de faiblir définitivement. A une condition précise. "On va descendre en dessous de 5.000 cas, puis 2.000 cas. Nous ne serons pas sûrs d'avoir battu le virus que lorsque nous aurons atteint novembre ou décembre prochain, a déclaré Olivier Véran, confiant pour l'avenir. Si la vague n'arrive pas, alors nous pourrons dire que le Covid, c'est du passé. Pour le moment, on ne peut pas le dire." Et pour que l'épidémie recule, il a une nouvelle fois appelé les Français à se faire vacciner.
Olivier Véran : ses conseils sur la vaccination
"Vaccinez-vous au mois de juin protégez-vous le plus vite possible", a lancé Olivier Véran. Au samedi 5 juin, plus de 40% de la population avait reçu au moins une dose de vaccin, 18,2% en avait reçu deux. Des chiffres encourageants pour le gouvernement. Mais alors que les vacances estivales approchent pour beaucoup de Français, le ministre de la Santé se veut ferme : il faut éviter de se faire vacciner sur son lieu de villégiature. "Il y aura le rappel là où on aura la première injection, on a créé la flexibilité, au lieu d'avoir 42 jours entre les deux injections, on aura 49 jours, a-t-il ajouté. On a aussi fait un back-up avec des doses supplémentaires envoyées sur le littoral pour les gens qui ne sont pas en capacité de faire leur seconde dose au même endroit."
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