Affaire Omar Raddad : la piste d'un cambriolage a-t-elle été écartée ?
Jeudi 19 mai, l'avocat d'Omar Raddad, un jardinier accusé du meurtre de sa patronne, a apporté un nouvel élément au dossier. Il s'agit d'une enquête sur un cambriolage qui n'aurait pas été suivie.
Jeudi 19 mai, l'avocate d'Omar Raddad livre une nouvelle pièce au dossier. Il s'agit d'une enquête de gendarmerie dont les conclusions n'ont pas été rendues publiques. "Cette enquête menée secrètement est un véritable scandale dans la mesure où elle n'a pas été portée à la connaissance des parties", s'indigne Sylvie Noachovitch, avocate d'Omar Raddad. Le jardinier marocain a été condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal.
Omar Raddad avait été partiellement gracié par Jacques Chirac
Sur une porte, figure la célèbre inscription "Omar m'a tuer". Partiellement gracié par Jacques Chirac, l'homme a été libéré en 1998, mais il est toujours considéré coupable par la justice. En 2002, les gendarmes auraient mené des investigations complémentaires. Une informatrice évoque alors un cambriolage qui aurait mal tourné. "Elle désigne plus particulièrement deux frères", raconte Jean-Michel Décugis, journaliste au Parisien, auteur du livre "Ministère de l'Injustice". Cette piste n'avait pas été creusée à l'époque.