Prince Andrew accusé d'abus sexuels : ce statut que ses avocats souhaitent exploiter pour l'innocenter
Visé par une plainte pour abus sexuel, le prince Andrew est une nouvelle fois dans la tourmente. Et tandis qu'il n'a toujours pas répondu à cette plainte, ses avocats eux, mettent déjà tout en œuvre pour lui éviter un procès.
La plainte contre le prince Andrew bientôt rejetée ? Le 9 août dernier, Virginia Giuffre a déposé une plainte pour abus sexuel contre le fils d'Elizabeth II, à qui elle affirme avoir été "prêtée à des fins sexuelles" par Jeffrey Epstein lorsqu'elle avait 17 ans et faisait partie du réseau d'esclaves sexuelles du milliardaire. Si le duc d'York a toujours nié ces accusations d'agression sexuelle, et même précisé ne jamais avoir rencontré la mère de famille âgée désormais de 38 ans, il se pourrait que l'étau se resserre bientôt sur lui, tandis qu'un ancien collaborateur de Jeffrey Epstein s'est dit prêt à témoigner contre lui dans le cadre d'un procès. Que ses avocats font aujourd'hui en sorte d'éviter.
Appelé en urgence à Balmoral auprès d'Elizabeth II, le prince Andrew discute depuis plusieurs jours avec la reine et ses conseillers pour trouver la meilleure façon de répondre à cette plainte, et ainsi tenter de "sauver la dernière miette de sa réputation" qu'il lui reste. Et ses avocats auraient trouvé une solution : faire annuler le procès en ayant recours à l'immunité diplomatique. "Si le duc s'engage dans l'affaire, son équipe juridique déposera sans aucun doute une requête en rejet de la plainte pour de nombreux motifs différents. Bien sûr, ils feraient valoir l'immunité diplomatique. Ils auraient un dossier solide", a ainsi fait savoir Spencer Kuvin, qui représente plusieurs des victimes de Jeffrey Epstein, au Mirror.
Le prince Andrew est-il protégé par un statut royal ?
Seul bémol toutefois avec cet argument : contrairement à Elizabeth II, le prince Andrewne possède par l'immunité diplomatique, et ce parce qu'il n'est pas un chef d'État à l'inverse de la reine. Ni son statut de prince, d'altesse royale ou de duc d'York ne changera ce point, le mettant ainsi à l'entière disposition de la justice. Toutefois, étant un ressortissant britannique vivant au Royaume-Uni, le père des princesses Eugenie et Beatrice n'a aucune obligation d'aller témoigner dans un tribunal à New York dans le cadre de cette affaire, puisque le droit américain ne s'applique qu'aux Etats-Unis. Pas question non plus d'une extradition pour cette affaire portée au civil et non au pénal. Seul ce dernier point pourrait déchoir une fois pour toute le duc d'York des statuts qui le protègent.
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