Pont-Neuf : les policiers en colère se réunissent dans plusieurs villes et dénoncent une injustice

Des policiers se sont rassemblés à Paris, Lyon, Marseille ou Rennes ce lundi 2 mai, à l’appel du syndicat Alliance, pour défendre leur collègue, mis en examen pour les tirs mortels sur le Pont-Neuf.  Le policier mis en cause a tué deux hommes et blessé un troisième après qu’un véhicule a forcé un barrage routier près du Pont-Neuf, à Paris, dans la nuit du 24 au 25 avril. Il a depuis été mis en examen pour homicide volontaire. Des témoignages et les premières expertises balistiques ont révélé que le policier aurait continué à tirer alors que sa vie n’était plus en danger, étant sur le côté du véhicule. Ces analyses remettent pour le moment en cause la légitime défense.  Une injustice pour les policiers  "Tous les soirs, on tourne sur les quais. Il y a souvent eu des bagarres où des gens ont sorti des couteaux, il n’a jamais sorti son arme", assure l’un d’eux qui le désigne comme "un policier réfléchi".  Les fonctionnaires dénoncent une injustice et exigent des mesures pour protéger les policiers et leur permettre de travailler plus sereinement. Laissé libre, le gardien de la paix a été placé sous contrôle judiciaire et s’est vu interdire de rentrer en contact avec son unité.