Olivier Véran : cette annonce rassurante sur un possible nouveau confinement
Alors qu'une quatrième vague de Covid-19 sévit actuellement en France et fait ainsi planer la menace d'un nouveau confinement, Olivier Véran se veut plutôt rassurant à ce sujet.
Vers un nouveau confinementen France ? Alors que le pays fait actuellement face à une quatrième vague de Covid-19, causée par la propagation du variant Delta, extrêmement contagieux, certains redoutent que le gouvernement soit contraint de prendre de nouvelles mesures restrictives. Toutefois l'hypothèse d'un reconfinement semble exclue par l'exécutif, c'est en tout cas ce qu'a laissé entendre Olivier Véran face à la Commission des Lois du Sénat ce jeudi 22 juillet : "Le pays ne peut pas se permettre un nouveau reconfinement" a déclaré le ministre de la Santé, comme le rapporte sur Twitter l'éditorialiste politique de LCI, Renaud Pila.
Une annonce qui se veut plutôt rassurante, tandis que le gouvernement mise désormais tous ses espoirs sur la vaccination, avec un objectif de 50 millions de Français vaccinés à la fin du mois d'août. Une finalité à laquelle devrait contribuer l'instauration dupass sanitaire dans les lieux de loisirs et de culture mais aussi l'obligation vaccinale pour les professionnels de santé.
Olivier Véran alerte sur un pic épidémique prévu "à la fin de l'été"
S'il ne se veut pas alarmiste, malgré la hausse exponentielle du nombre de cas ces derniers jours, Olivier Véran joue tout de même la carte de la transparence, en appelant les Français à se préparer à un possible "pic épidémique d'ici la fin de cet été", soit juste avant la rentrée : "Le variant Delta circule fortement. Toutes les modalisations sont concordantes, qu'elles soient faites par l'INSERM, par l'Institut Pasteur, par le CNRS, par le CDC. Elles nous prédisent un pic épidémique à la fin de l'été qui viendra, potentiellement, fortement impacter le système hospitalier si rien n'était fait d'ici là", a-t-il expliqué en rappelant qu'il ne fallait donc pas "se laisser endormir par le retour des beaux jours parce que le virus, lui, ne prend pas de vacances". Devant l'Assemblée nationale, ce mercredi 21 juillet, il a également déclaré que selon lui : "Tout porte à croire que nous avons pris de l'avance sur le scénario du pire".
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