“Une nouvelle vague est possible”: Olivier Véran de moins en moins rassurant
Olivier Véran s'est confié dans les colonnes de la Dépêche ce mardi 2 novembre. Il a évoqué l'épidémie de Covid-19.
Une situation qui se dégrade ? Cela fait maintenant plus d'un an que les français vivent avec l'épidémie de Covid-19 et les nombreuses restrictions mises en place par le gouvernement pour l'éradiquer. Alors que celle-ci semblait être un mauvais souvenir, le nombre de contaminations ne cesse d'augmenter dans certains départements depuis plusieurs semaines. Dans les colonnes de la Dépêche ce mardi 2 novembre, Olivier Vérana fait le point et il a notamment évoqué la possibilité d'une cinquième vague. "Au 31 octobre, le taux d'incidence nationale était de 56,9 cas pour 100 000 habitants, en augmentation de 11% sur les 7 derniers jours", a-t-il d'abord expliqué. Par la suite, il a indiqué que, depuis plusieurs jours, il y a "aussi un peu plus d'hospitalisations. Donc oui le virus circule plus en ce moment". Toutefois, le ministre de la Santé assure que cette "situation globale n'est pas étonnante, il y a un effet saisonnier très marqué avec la baisse des températures et l'augmentation de l'humidité qui favorisent la multiplication du virus". La raison de cette accélération ? "Le fait qu'on sorte moins à l'extérieur dans cette période", a conclu Olivier Véran.
Il est confiant. Selon Olivier Véran, une "nouvelle vague est donc possible pendant cet automne-hiver", a-t-il d'abord confié avant d'évoquer la situation dans les pays voisins. "Le Royaume uni a des niveaux d'incidence élevée. On voit aussi que le Danemark, qui a levé son pass sanitaire depuis la mi-septembre, subit une hausse importante des nouveaux cas", explique le ministre de la Santé. Toutefois, il se veut rassurant et affirme que, même si la "vigilance est de mise, la France a plusieurs cordes à notre arc pour négocier au mieux cette évolution et la transformer en simple vaguelette pour le système de soins si tout le monde est solidaire". Par la suite, il rappelle que la France est un des "pays les mieux vaccinés au monde avec 88 % de la population éligible et 76% de la population totale, et le pass sanitaire est un outil souple et très protecteur", a-t-il précisé avant d'ajouter : "Nous le conserverons tant que la situation restera à risque mais nous l'allégerons dès que nous le pourrons", a-t-il conclu.
Olivier Véran : quelle est la meilleure solution pour éradiquer le virus selon lui ?
Alors que la situation épidémique se dégrade, Olivier Véranassure que l'enjeu majeur est de "continuer à agir pour diminuer la circulation du virus et ses conséquences pour l'hôpital et pour les personnes qui peuvent tomber gravement malades". Pour cela, le ministre de la Santé a souhaité rappeler qu'il est "essentiel que toutes les personnes éligibles, je pense en particulier aux personnes âgées, fassent leur rappel de vaccin Covid ainsi que leur vaccination contre la grippe", affirme-t-il d'abord. Parmi les autres mesures à respecter, il y a également le "port du masque dès que c'est nécessaire, se laver les mains et respecter les gestes barrières. C'est efficace contre le Covid mais aussi contre tous les virus de l'hiver, je pense à la bronchiolite qui menace les tout-petits", a-t-il conclu.
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