news-details
Arts et People

Mort de Jean-Loup Dabadie : cet objet symbolique que ses enfants ont refusé de donner à son filleul Nicolas Bedos

Après la mort de Jean-Loup Dabadie, Nicolas Bedos a demandé aux enfants de son parrain de récupérer un objet symbolique qui a beaucoup compté pour lui. Ce que ceux-ci lui ont refusé. "C'est dur de faire son deuil quand on a rien. [...] Pas d'objets liés à l'émotion, à l'affectif". Près de 10 mois après la disparition de Jean-Loup Dabadie, ses trois enfants se disputent aujourd'hui son héritage face à la dernière épouse de leur père, Véronique Bachet. Une affaire familiale qui sera portée devant la justice, tandis que Clémentine Dabadie-Frombonne a porté plainte pour "vol", "abus de confiance" et "recel", tout en accusant sa belle-mère d'avoir "isolé" son père, mais aussi, dissimulé des objets de valeur à forte portée affective. Un coup dur pour les enfants de l'académicien, qui ont toutefois réussi à s'opposer à un don malvenu selon eux : celui du piano violet aux touches oranges sur lequel leur père a beaucoup composé. Après la mort de Jean-Loup Dabadie, Nicolas Bedos, son filleul, aurait en effet "estimé que ce piano devait lui revenir, parce qu'il avait 'adoré passer des après-midi à jouer' dessus", a-t-il ainsi écrit dans un sms, rapporte Clémentine Dabadie-Frombonne dans les colonnes de Paris Match, en kiosque jeudi 11 mars. "Notre belle-mère nous a tannés pour qu'on lui donne", souligne la fille de l'académicien, qui n'arrive pour sa part même pas à remettre la main sur plusieurs objets ayant appartenu à son père, comme ses stylos Montblanc et Sheaffer qu'il "adorait", mais aussi, le Soleil noir, tableau du peintre américain Alexander Calder, et une lithographie du Suisse Paul Klee. La fille de Jean-Loup Dabadie "ivre de rage" contre Nicolas Bedos Déterminé à récupérer cet objet qui avait appartenu à son parrain, de qui il a reçu comme dernier cadeau un scénario, Nicolas Bedos avait même proposé de racheter ce piano "à un prix élevé", rapporte Clémentine Dabadie-Frombonne. En vain. "En tant qu'héritiers nous avons pu nous y opposer", a-t-elle ajouté, précisant avoir été "ivre de rage" à cause du filleul de son père lors des obsèques de celui-ci. Tandis que l'académie française, qui organisait la messe hommage à Jean-Loup Dabadie avec ses enfants, ne voulait pas d'un "show médiatique", Nicolas Bedos lui, "a pris sur lui" de diffuser avec son téléphone une chanson du parolier. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!