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Meurtre de Justine Vayrac : les conclusions fracassantes de l'autopsie sur les causes de la mort

La jeune femme de 20 ans avait été portée disparue dans la nuit de samedi à dimanche 23 octobre, avant que son corps soit retrouvé jeudi 27. La médecine légale a désormais rendu ses conclusions. Après la découverte du corps de Justine Vayrac, le temps est venu de connaître les causes exactes de la mort de la jeune mère de 20 ans, et de reconstituer petit à petit le déroulement exact des faits reconnus par le suspect. La médecine légale a rendu ses conclusions sur la cause de la mort de Justine Vayrac. Une mort causée par étranglement Mis en examen pour viol, meurtre et séquestration, le suspect a reconnu avoir dissimulé le corps de Justine Vayrac et calciné son sac à main. Mais l'enchaînement des actes commis sur la jeune femme commence à se dévoiler après que l'autopsie a révélé ses conclusions : Justine Vayrac est morte des suites d'un étranglement, ainsi que l'a rapporté une source proche du dossier à nos confrères de RTL, ce lundi 31 octobre. Le rapport a également indiqué que la victime avait reçu des coups avant d'être étranglée. Pour mémoire, des traces de sang avaient été découvertes dans la chambre du mis en examen lors de l'enquête précédant sa mise en examen et son placement en détention provisoire. Pour l'heure, les analyses toxicologiques permettant de savoir si Justine Vayrac avait été droguée n'ont pas encore été révélées. Cela pourrait apporter un nouvel éclairage à cette affaire et étoffer le dossier du juge d'instruction en charge de l'affaire. Car si le suspect a reconnu avoir tué Justine Vayrac, il s'agit d'une reconnaissance à minima. En effet, il semble contester les faits de viol puisque le Procureur de la république de Limoges a révélé qu'en fin de garde à vue, l'homme a avoué "avoir tué la victime alors qu'ils étaient tous deux à son domicile et qu'ils venaient d'avoir un rapport sexuel consenti". Justine Vayrac pensait avoir été droguée Comme nous l'indiquions dans nos colonnes, la victime pensait avoir été droguée, comme l'avait révélé son ami Théo, qui a signalé sa disparition à nos confrères du Figaro, après que l'auteur présumé lui ait donné une coupe de champagne en boîte de nuit. "Je trouve que mon champagne a un goût bizarre", aurait indiqué Justine Vayrac à son ami Théo selon ce dernier. C'est également Théo qui avait indiqué que le suspect était déjà à l'extérieur quand Justine est sortie prendre l'air ne se sentant pas bien. "Quand Justine était en train de vomir, elle répétait: 'Je suis sûr qu'on a mis un truc dans mon verre'", a ainsi affirmé Théo au Figaro. Toujours selon l'ami de la victime, l'auteur présumé aurait alors répondu : "Non, ne t'inquiète pas, tu es en train de vomir ce qu'on t'a mis dans le verre". Si l'analyse toxicologique devait révéler que la victime a bel et bien été droguée, l'instruction pourrait bien prendre une autre tournure. En effet, rien ne pourrait alors contredire l'hypothèse d'une préméditation. Pour l'heure, les éléments connus font encourir à l'auteur présumé des faits "la réclusion criminelle à perpétuité", ainsi que l'a déclaré le procureur de Limoges Baptiste Porcher lors d'un point-presse.

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