Meurtre de Justine Vayrac : cette terrible confirmation apportée par l'autopsie de la jeune femme
Un mois après le meurtre de Justine Vayrac, la police démêle petit à petit les circonstances de ce terrible drame. Dernière information en date, le rapport d'autopsie de la victime a contredit l'affirmation du suspect, qui parlait d'un rapport sexuel consenti.
L'étau se resserre autour du meurtrier de Justine Vayrac. Retrouvée morte dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier, cette adolescente de 20 ans aurait été tuée et violée par un certain Lucas L., un agriculteur de 21 ans, à la sortie d'une boîte de nuit de Brive, en Corrèze. La jeune femme est décédée après avoir reçu des coups au niveau du visage, dont un avec un objet contondant, avant d'être étranglée. Des preuves qui mettent à mal les aveux de Lucas L., ouvrier agricole de 21 ans, meurtrier présumé, mis en examen pour séquestration, viol et meurtre.
Lors de sa mise en examen,Lucas L. avait assuré qu'il avait eu un rapport sexuel consenti avec Justine Vayrac (il avait auparavant parlé d'un viol sous la menace d'une tierce personne, avant de se rétracter). Mais selon les dernières informations de BFMTV, l'autopsie réalisée sur la jeune femme conclut qu'elle a été violée le soir de sa mort. Un nouvel élément de l'enquête qui met à mal la défense de l'agriculteur, qui risque la perpétuité après avoir caché le corps de sa victime dans une forêt aux alentours.
La police est formelle : Justine Vayrac a été violée le soir de sa mort
Toujours selon BFMTV, Lucas L. aurait réalisé son crime en moins d'une heure et demie. Le parcours de cette terrible soirée a été retracé par les forces de l'ordre : après être arrivé au domicile de la jeune femmes à 4h38 du matin, il a violé sa victime avant de la tuer et de transporter son corps à 5h32 pour l'enfouir dans une forêt non loin de son domicile. Malgré avoir nettoyé la scène de crime, des traces de sang ont été retrouvées dans sa chambre et à l'intérieur de son véhicule. La police attend encore le rapport toxicologique de Justine Vayrac afin de savoir si Lucas L. l'a drogué le soir du crime. Ce qui serait une nouvelle circonstance aggravante.