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Arts et People

Massacre de la famille Troadec : cette question très glauque débattue par les experts au procès

Hubert Caouissin est jugé par la cour d'Assises de Nantes depuis ce lundi 28 juin.  Selon les informations publiées par Paris Match, les experts ont débattu sur une question inattendue.  Des révélations glauques. Dans la nuit du 16 au 17 février 2017, à Orvault, près de Nantes, Hubert Caouissin aurait tué, à coups de pied de biche, son beau-frère, Pascal Troadec, la femme de ce dernier, Brigitte Troadec, et leurs deux enfants, Sébastien âgé de 21 ans et Charlotte, âgée de 18 ans. Les corps des victimes auraient ensuite été dépecés et brûlés. Depuis ce lundi 28 juin, son procès a débuté et selon les formations publiées par Paris Match, les experts se sont interrogés sur la durée de combustion d'un corps. Un questionnement auquel le présumé assassin a pu apporter des éléments de réponse. "Je fragmentais les corps au fur et à mesure", a-t-il d'abord confié avant de préciser : "Ensuite, j'en faisais brûler une partie. Par réflexe, ce qui est mouillé, je ne le mets pas à brûler". Une initiative dont il est habitué : "Je le fais depuis toujours. C'est un concept élémentaire de ne pas brûler ce qui est mouillé", a-t-il conclu. Depuis le début du procès, les témoignages s'enchaînent et notamment ceux des experts qui ont évoqué les détails de ces meurtres. "Au vu du morcellement du corps, nous ne pouvions pas envisager une autopsie classique", a d'abord indiqué le médecin légiste avant de révéler : "en l'absence de corps, c'est toujours compliqué d'identifier l'ADN des victimes". Par la suite, il a indiqué que ce sont "379 morceaux de restes humains dispersés sur la propriété du principal suspect" qui ont été analysés. Parmi eux, "un foie, deux utérus ou encore une partie de vessie" ont été identifiés mais les "quatre crânes n'ont jamais été retrouvés malgré les recherches", précise le médecin légiste. Il reconnaît ensuite que l'éviscération avait été un procédé "extrêmement compliqué et difficile à réaliser".  Alors que le cœur de Pascal Troadec n'a pas été retrouvé, il a déclaré que cela pouvait laisser "penser qu'il s'agissait d'un processus volontaire", a-t-il conclu. De son côté, Hubert Caouissin a affirmé ne "pas me rappeler d'avoir fait ça". Hubert Caouissin : qu'a-t-il indiqué lors de son audition ?  Entendu devant les Assises de Loire Atlantique, Hubert Caouissin a, en toute transparence,  livré un récit glaçant. Une fois à l'intérieur du domicile aux alentours de quatre heures du matin, il affirme avoir "arraché le pied-de-biche des mains de Pascal avant de le frapper à la tête. Je frappe ensuite Brigitte, le fils puis la fille, Charlotte". Alors qu'il vient de commettre un quadruple homicide, Hubert Caouissin évoque un "trou noir qui s'est éternisé jusqu'au petit matin mais j'ai finalement eu un flash parce que j'ai failli m'encastrer sur une bretelle sur la route", a-t-il conclu. Des faits relatés "d'une voix monocorde, sans la moindre émotion", a révélé Nathalie Perez, journaliste pour France Info. Le meurtrier présumé encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour ce quadruple meurtre. Le verdict devrait être rendu aux alentours du 9 juillet. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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