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Le brief éco. Téléphonie : le gouvernement accélère le développement de la 5G

Un plan à 1,7 milliard d’euros : le programme de développement de la 5G présenté mardi 6 juillet par la ministre déléguée en charge de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et le secrétaire d'État au Numérique Cédric O, est à la fois public et privé. L’État va y consacrer 735 millions d’euros jusqu’en 2025 et le reste sera mobilisé par le secteur privé. L’objectif n’est pas de déployer des infrastructures autour de l’internet nouvelle génération ultra rapide mais d’accélérer le développement des usages de la 5G, en particulier dans le monde industriel. C’est du donnant-donnant, une opération gagnant-gagnant pour chacune des deux parties. Il s’agit de pousser des projets innovants dans la santé, l’industrie et les transports, trois secteurs clefs de la reprise. L’État a déjà sélectionné – il y a moins d’un an – quelques projets qui recevront les premiers fonds et le but est d’élargir à d’autres nouvelles idées. Parmi les premiers projets sélectionnés, on trouve par exemple une carte d’accélération de réseau inventée par une PME grenobloise (Kalray) qui a séduit les groupes Renault, Orange et Atos ; une solution de contrôle de la ventilation et du chauffage des bâtiments par une entreprise qui emploie 30 salariés en Rhône-Alpes (Adeunis) ; un système de communication entre unités de production (de machine à machine) conçu par une société d’ingénierie et de conseils basée au Pecq, dans les Yvelines (Médiane Système) qui travaille avec EDF, etc. Créations d’emplois Selon la ministre Agnès Pannier-Runacher, cette mobilisation d’argent public et privé, cet effort de stimulation des applications de la 5G (télémédecine, relations inter-entreprises, objets et voitures connectés…), peut permettre de créer 20 000 emplois d’ici quatre ans et porter à 15 milliards d’euros le marché de l’internet très haut débit en France. Derrière tout cela, il y a l’exportation, l’exposition de nos petites entreprises à l’international qui en ont bien besoin. Et puis surtout, la mise en valeur des compétences de nos régions, les bassins d’emplois où naissent les idées et se créé la croissance et la richesse industrielle. Le but est d’élargir le financement à d’autres nouvelles idées. Avis aux amateurs.

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