Harcèlement scolaire : un jeune élève se confie à Brigitte Macron et Elisabeth Borne, la réponse de la Première ministre choque

Des images qui ne sont vraiment pas passées chez certains internautes. En effet, en cette journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école, Gabriel Attal, Brigitte Macron et Élisabeth Borne se sont rendus au collège Claude Debussy à Paris. La Première ministre a alors été critiquée après la publication d'un extrait par nos confrères de BFMTV, sur lequel on peut y voir un échange avec un élève. Assis derrièrela Première dame et la Première ministre, l’enfant prend la parole : "Vraiment désolé de poser cette question. En primaire, je me suis fait harceler et j'ai demandé à la prof si je pouvais parler avec ma mère et la prof m'a dit non. C'est vraiment choquant pour moi. Je n'ai pas envie de créer de problèmes (...) Je voulais juste en parler si c'était normal ou pas”.  À cet instant précis, Elisabeth Borne prend le micro et dit : "Donc ça montre que c'est important de former tout le monde”. Sa phrase va alors être à l’origine de rires dans l'assistance et du sien. Un comportement malvenu devant un enfant qui vient tout juste de se confier sur son mal-être. "Le petit se confie sur son harcèlement et notre Première ministre ne trouve rien de mieux à faire que de rigoler, c'est lunaire, comment tu peux avoir aussi peu de cœur", a commenté un internaute. Nos confrères de BFMTV ont contacté l’entourage d’Élisabeth Borne.  L'entourage d'Élisabeth Borne répond à la polémique Et les proches de la Première ministre la défendent. Ils dénoncent un "mauvais procès d'intention". "Elle l'a écouté jusqu’au bout. C'était un témoignage si fort qu'il y a eu une gêne. Tout le monde était interloqué. Il n'y a eu aucune volonté de balayer ce témoignage", a détaillé cette même source. "Au contraire, la Première ministre en a ensuite reparlé en privé, encore choquée de ce qu'avait raconté cet enfant concernant la réaction de sa professeure."