news-details
Arts et People

Fausse disparition de Lisa : en 2019, son témoignage avait déjà été remis en cause dans une affaire

Lisa, l'adolescente qui a inventé son enlèvement, avait déjà eu une expérience contradictoire avec la police en 2019. Son équilibre psychologique fait débat.  Ce n'est apparemment pas la première fois que Lisa n'est pas claire avec la police. Ce vendredi 13 novembre, l'adolescente, qui avait dans un premier temps déclaré avoir été victime d'un enlèvement par deux individus lors de son habituel jogging avant d'avoir réussi à s'échapper, est revenue sur ses déclarations. L'adolescente a finalement déclaré que ses blessures étaient "d'origine accidentelle" et qu'elle n'avait "pas été enlevée". La procureure en charge de l'affaire a annoncé que la jeune fille fera l'objet d'une procédure pour "dénonciation d'infraction imaginaire". Des faits passibles de six mois de prison et 7500 euros d'amende. Et pour ne pas arranger son cas, en fouillant dans leurs archives, les policiers ont découvert que ce n'était pas la première fois que Lisa avait affaire à eux. Et ce de manière suspecte. Selon le journal Le Parisien, lors de son audition, la jeune fille a évoqué un traumatisme survenu lors d'une précédente agression. Celle-ci aurait eu lieu en 2019, à son domicile situé dans la ville de Saint-Brice. La lycéenne a expliqué qu'elle s'y trouvait seule et qu'elle était tombée nez à nez avec... deux cambrioleurs. Ces derniers l'auraient bousculée avant de prendre la fuite. Un cambriolage inventé en 2019 ? Et lors de son audition, Lisa aurait dressé un portrait-robot d'un suspect qui correspondait en tout point à la description d'un de ses camarades de lycée. L'adolescent avait donc été entendu par la police avant d'être mis hors de cause, faute de preuves. Les enquêteurs se posent logiquement les questions suivantes : si cela s'avère vrai, est-ce que cette histoire a pu constituer une perturbation psychologique assez importante pour la pousser à inventer l'histoire de son enlèvement ? Ou est-ce que cela ne constituait pas déjà les prémices d'une tendance à l'affabulation ? En attendant une nouvelle audition, qui sera peut-être sous la forme de garde-à-vue, une expertise psychologique a été ordonnée par la justice. "Je suis évidemment très surpris et triste pour elle et ses parents. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête mais j'espère que malgré le bruit provoqué par toute cette histoire, elle pourra se reconstruire rapidement", a déclaré le maire de la ville, André Boisseau. Une chose est certaine : nous n'avons pas fini d'entendre parler de cette affaire. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

You can share this post!