Fausse disparition de Lisa : ces nouveaux aveux inattendus sur la nuit de son "enlèvement"
Disparue en Mayenne le 8 novembre 2021, Lisa avait avoué avoir menti sur sa disparition. L'adolescente qui avait prétendu avoir été enlevée et séquestrée se trouvait en réalité à un endroit que ses proches connaissent très bien.
L'enquête avance peu à peu... Originaire de Saint-Brice, en Mayenne, Lisa, une adolescente de dix-sept ans s'était volatilisée le 8 novembre 2021. Disparue pendant de nombreuses heures, c'est finalement le lendemain qu'elle était réapparue en prenant refuge dans un restaurant du centre-ville de Sablé-sur-Sarthe, à quelques kilomètres de chez elle. Sur le plateau de Touche pas à mon poste, Guven, le patron de l'établissement avait assuré que l'adolescente était en état de choc lorsqu'il l'avait recueilli : "Elle était choquée (...) On l'a installé derrière, je lui ai donné un gilet parce qu'elle avait froid et puis voilà, j'étais au téléphone avec la gendarmerie donc je ne me suis pas attardé." Entendue par la police, Lisa avait expliqué avoir été enlevée par "deux hommes" dans une "camionnette verte", avant de revenir sur sa version trois jours plus tard.
Après avoir menti à la police, Lisa avait expliqué son geste par "un manque de reconnaissance" et s'était dite "désolée d'avoir causé une mobilisation aussi importante." Si ses proches s'étaient énormément inquiété la nuit de sa disparition, elle se trouvait en réalité au domicile de sa grand-mère, à quelques kilomètres de son domicile. Sur BFMTV, Céline Maigné a précisé qu'il n'avait pas été indiqué si la grand-mère était présente durant cette nuit. Actuellement cloîtrée chez elle, l'adolescente risque jusqu'à six mois d'emprisonnement et 7500 euros d'amende pour "dénonciation mensongère à une autorité judiciaire."
Pourquoi Lisa a-t-elle menti ?
Interrogés par Libération sur la disparition de l'adolescente, certains voisins ont évoqué un besoin insatiable d'exister, des différends familiaux, un trafic de drogue, une pression trop forte, mais aussi un amour interdit. Pour France Bleu, le criminologue Alain Bauer a analysé de son côté : "Se créer un personnage dans le monde virtuel et le transposer dans le monde réel, la frontière est de plus en plus fine entre le monde virtuel et le monde réel. Un petit mensonge devient un gros mensonge, un énorme mensonge et on est confronté à la réalité, et la réalité c'est ce que nous vivons avec le cas de cette adolescente."
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