"Ces gens ont du sang sur les mains" : l'attaque très virulente d'Olivier Véran contre les anti-vax
Invité sur le plateau de C à vous, Olivier Véran n'a pas été tendre avec les anti-vax. Selon lui, certaines personnes vont devoir payer pour leurs propos sur le Covid.
Les fêtes de fin d'année approchent etle gouvernement souhaite alerter les Français sur toutes les précautions à prendre pour continuer de lutter contre le Covid. Pour cela, les prises de parole se font nombreuses, comme ce jeudi 16 décembre. Olivier Véran était l'invité d'Anne-Elisabeth Lemoine dans l'émission C à vous. L'occasion pour le ministre de la Santé de revenir sur un sujet qui l'agace, les anti-vax. Il confie dans un premier temps, être la cible de cette partie de la population : "Je reçois des dizaines de menaces de mort par jour depuis bientôt deux ans. Je porte plainte régulièrement, quand j'estime que ça dépasse les bornes", a-t-il affirmé.
Selon Olivier Véran, il y aurait comme un profil type de ses détracteurs : "Des gens qui détestent l'Etat, qui détestent les scientifiques, des gens qui détestent les médias, de gens qui détestent, évidemment, ô combien les politiques et qui détestent que l'on ne soit pas d'accord avec leurs croyances". Et selon le ministre, ces personnes sont dangereuses : "Il faut combattre cela : il y a ceux qui sont censés être des sachants et qui répandent de la fausse information. Ceux-là, ils doivent payer un jour pour ça, parce qu'ils ont du sang sur les mains. Les gens qui disent impunément dans leur position de sachant des éléments qui incitent les Français, qui hésitent à ne pas se faire vacciner, ont une culpabilité particulière", lance-t-il.
Olivier Véran s'insurge contre les anti-vax
Une position qu'il n'avait auparavant jamais avouée en public, comme lui fait remarquer Patrick Cohen : "Je vois beaucoup d'hospitaliers en ce moment, beaucoup de médecins urgentistes, en réanimation, je discute avec des chirurgiens qui sont obligés à annuler de la chirurgie programmée pour des patients qui n'ont rien demandé pour prendre en charge des patients en réanimation qui ont refusé de se faire vacciner et qui considèrent que le Covid n'existe pas", a-t-il déclaré. Une situation que le ministre de la Santé souhaite éliminer.
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