Cédric Jubillar à l'isolement : comment a-t-il passé les fêtes de fin d'année ?
Les trois avocats de Cédric Jubillar se sont confiés dans les colonnes du Figaro ce jeudi 6 janvier. Ils ont mentionné l'isolement de leur client.
Il n'en peut plus. Delphine Jubillar est introuvable depuis le 16 décembre 2020. La jeune femme a disparu à Cagnac-les-Mines dans le Tarn et n'a donné aucun signe de vie depuis. Les recherches se poursuivent mais aucun indice n'a permis de découvrir ce qui a pu lui arriver. Le principal suspect de cette affaire est son mari, Cédric Jubillar. Il a été mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint" le 18 juin 2021 et est incarcéré à la prison de Toulouse-Seysses depuis. Une période très compliquée pour le père de famille, qui aimerait retrouver sa liberté et ses proches. Dans les colonnes du Figaro ce jeudi 6 janvier, ses trois avocats ont fait de nombreuses révélations. "Il a passé les fêtes seul, à l'isolement, sans ses enfants, pour un crime qu'il n'a pas commis", a assuré Alexandre Martin avant de préciser que cette situation est "extrêmement difficile" pour lui. Toutefois, le père de famille a pu compter sur le soutien, même à distance de ses enfants, Louis et Elyah. Tous deux lui ont fait parvenir des courriers, qui lui ont fait le plus grand bien. "Il a reçu du courrier de ses enfants", ont déclaré les avocats avant d'ajouter que, malheureusement, "tout se passe par l'intermédiaire des services sociaux". Cédric Jubillar pourra-t-il bientôt les retrouver ?
Des conditions difficiles. Alors qu'il est incarcéré depuis juin dernier, les avocats de Cédric Jubillar ne cessent de déplorer sa situation. "Celle-ci est comparable à celle de Salah Abdelslam, le terroriste djihadiste qui a participé aux attentats du 13 novembre 2015, commis à Paris", a d'abord expliqué Jean-Baptiste Alary. Selon lui, tout ceci paraît "terriblement choquant et insupportable". Des propos confirmés par Emmanuelle Franck qui a assuré : "Il a le même traitement que des terroristes, notamment liés à l'affaire du Bataclan". En novembre dernier, elle avait déjà déclaré que son client est "enfermé 23 heures sur 24 dans une cellule de 9m 2". De plus, Cédric Jubillar ne peut "sortir qu'une heure par jour, dans une cour cerclée de barbelé et qui fait 10 mètres. Malgré toutes ces difficultés, les avocats ont assuré que leur client garde espoir. "Il a une totale confiance en la justice et espère toujours que les magistrats ouvrent les yeux", ont-ils conclu. Alors qu'il ne cesse de clamer son innocence, Cédric Jubillar a fait une nouvelle demande de remise en liberté ce mardi 4 janvier. Celle-ci sera examinée dans quelques jours, le 11 janvier prochain. Permettra-t-elle au père de famille de retrouver sa liberté mais surtout, ses enfants ? Pour rappel, il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.
Disparition de Delphine Jubillar : quel élément a beaucoup fait parler de lui ?
Depuis le début de cette enquête, la couette, dans laquelleDelphine Jbuillar a dormi, a été au centre de l'attention. Dominique Alzeari, l'ancien procureur de Toulouse, avait affirmé le 18 juin dernier que Cédric Jubillar avait "déclenché une machine à laver dans laquelle se trouvait la couette du lit de Madame" lors de l'arrivée des gendarmes aux alentours de 4h50. Toutefois, ce mercredi 5 janvier, la Dépêche a assuré celle-ci se trouvait bien dans le salon et non dans la machine à laver comme indiqué à plusieurs reprises. Ces nouvelles informations viennent donc dédouaner Cédric Jubillar qui est le principal suspect. Pour rappel, l'analyse de cette fameuse couette n'a révélé aucune trace de sang ni d'urine, avait indiqué la Dépêche. Mais qu'est-il donc arrivé à Delphine Jubillar ?
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