Affaire Jean-Jacques Bourdin : Gilles Verdez dénonce "un contexte de pression" à l'époque d'RTL
Ce mardi 18 janvier, Gilles Verdez a affirmé dans Touche pas à mon poste avoir reçu le témoignage de deux femmes qui dénoncent une atmosphère très particulière imposée par Jean-Jacques Bourdin.
Ce samedi 15 janvier, Le Parisien révélait qu'une plainte avait été déposée à l'encontre de Jean-Jacques Bourdin pour tentative d'agression sexuelle. Alors qu'une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, d'autres accusations seraient-elles sur le point d'être mises en lumière ? "Selon nos informations, deux autres femmes pourraient venir témoigner auprès des enquêteurs pour des faits similaires dans les prochains jours. Des témoignages de contexte, probablement prescrits également", précisaient alors nos confrères. Ils avaient vu juste. "A ma grande surprise, j'ai été contacté par deux personnes, deux jeunes femmes dont l'une était stagiaire quand Jean-Jacques Bourdin travaillait à RTL donc dans la deuxième partie des années 1990", a révélé Gilles Verdez ce mardi 18 janvier dans Touche pas à mon poste.
"On n'est pas du tout dans une affaire d'agression sexuelle", clarifie instantanément le chroniqueur, néanmoins les deux femmes dénonce un environnement très particulier. "Elles m'ont parlé d'un contexte quand même très lourd. Un contexte très compliqué. Un contexte de pression", rapporte-t-il, avant de poursuivre, tout en restant flou : "C'est des témoignages de jeunes femmes qui me disent que c'était compliqué. Elles me disaient que c'était mieux d'être toutes les deux, toujours dans la rédaction". Une atmosphère décidément malsaine au point qu'elles ne souhaitaient donc pas se retrouver seules avec lui, semble-t-il. La veille, un confrère de Jean-Jacques Bourdin confiait même que ce dernier "n'est pas quelqu'un de très sympathique". "Il n'est pas très intégré et reste dans son univers. Il vient peu de temps avant l'antenne et repart très vite après", expliquait-il.
Jean-Jacques Bourdin, contraint à s'exprimer
Face à cette accusation, pour l'instant, le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel a pris la décision de maintenir son journaliste vedette à l'antenne. Un choix qui ne fait pas l'unanimité au sein de la rédaction. Et qui risque de diviser davantage encore, tant l'image de la chaîne pourrait en être ternie. Pour preuve, lors du lancement de son nouveau programme politique, La France dans les yeux, ce mardi 18 janvier. Première invitée, Valérie Pécresse n'a pas hésité une seule seconde à mettre les pieds dans le pas dès les premières minutes de l'émission, poussant le journaliste - jusqu'alors silencieux - à prendre la parole sur cette affaire. "J'ai décidé de ne pas m'exprimer à ce sujet maisje conteste les faits rapportés par la presse et je laisse la justice faire son travail", a-t-il lâché, tentant de rester impassible.
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