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Arts et People

Affaire Jean-Jacques Bourdin : Jean-Michel Aphatie se confie sur l'éviction de son confrère

Invité sur le plateau de TV Buzz, Jean-Michel Aphatie est revenu sur les accusations dont fait l'objet Jean-Jacques Bourdin. Dimanche 23 janvier, la direction du groupe Altice, qui possède RMC et BFMTV, annonçait avoir écarté Jean-Jacques Bourdin de la présentation de toutes ses émissions. La raison : le journaliste politique fait l'objet d'une enquête pour agressions sexuelles. Depuis, les témoignages se succèdent. Le 14 février dernier, Médiapart révélait d'ailleurs que la journaliste Fanny Agostini était à l'origine de la plainte pour tentative d'agression sexuelle. Invité sur le plateau de TV Buzz, Jean-Michel Aphatie, lui aussi journaliste politique, a été invité à témoigner à ce sujet : "C'est une personnalité et un style", commence-t-il par évoquer, avant de poursuivre sur l'affaire : "Après quand on est l'objet d'une plainte pour viol, c'est compliqué de dire dans la société que les femmes doivent prendre la parole, puis quand elles prennent la parole, faire comme si elles ne l'avaient pas prise", indique-t-il. Jean-Michel Aphatie,qui a d'ailleurs enquêté sur les accusations contre Nicolas Hulotprécise sa pensée : "La question des violences faites aux femmes est difficile à gérer, parce qu'évidemment, la présomption d'innocence en prend un coup et le retrait de Jean-Jacques Bourdin illustre bien ça que la présomption d'innocence est mise à mal", déclare-t-il. Le journaliste aurait préféré qu'une réflexion s'organise au sujet de la présomption d'innocence et des accusations : "Mais en même temps, on a Valérie Pécresse, avant que l'émission ne commence, dire à Jean-Jacques Bourdin, 'vous êtes l'objet d'une plainte pour viol et je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas'. Et sur tous ces sujets-là, il faut qu'on réfléchisse". Jean-Michel Aphatie : "Mais une chose est importante : c'est que les femmes quand elles parlent se sentent écoutées" Mais Jean-Michel Aphatiesouhaite surtout que la parole des victimes supposées soit entendue : "Mais une chose est importante : c'est que les femmes quand elles parlent se sentent écoutées. Ça ne veut pas dire que celui qu'elles accusent est coupable mais qu'elles se sentent écoutées". Sensible aux violences faites aux femmes, Jean-Michel Aphatie souhaiterait que la prescription des crimes sexuels soit supprimée. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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