Vladimir Poutine gravement malade ? La théorie fascinante d'un initié
Dans les colonnes du Parisien Magazine, le journaliste Bernard Lecomte, auteur de KGB. La véritable histoire des services secrets soviétiques, évoque la théorie selon laquelle Vladimir Poutine serait gravement malade.
Délire paranoïaque, cancer en phase terminale, maladie de Parkinson, syndrome d'Hubris... Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, on prête à Vladimir Poutine un certain nombre de graves maladies. Mais le chef du Kremlin souffre-t-il vraiment d'une pathologie ? Interrogé par le Parisien Magazine, le journaliste Bernard Lecomte, auteur des livres Les Secrets du Kremlin (2016) et KGB. La véritable histoire des services secrets soviétiques (2020), s'est penché sur la question. "La rumeur à propos d'une éventuelle maladie est crédible, a-t-il confié. Il est incontestable que Poutine a grossi. Il n'est plus celui d'il y a dix ans, l'homme viril faisant du cheval, jouant au hockey."
Néanmoins, s'il n'exclut pas la possibilité que Vladimir Poutine soit bel et bien atteint d'une maladie, Bernard Lecomte s'interroge sur la provenance réelle des rumeurs sur son état de santé. Selon sa théorie, ces rumeurs pourraient provenir directement de Russie. "Et si les services secrets occidentaux, qui colportent cette rumeur, était manipulés ?, s'interroge le journaliste auprès de nos confrères. Certains dirigeants russes n'ont-ils pas intérêt à propager l'idée que Poutine est malade ? Ainsi, le jour où il ira trop loin, où l'armée commencera à paniquer, Poutine subira le même sort que Gorbatchev en 1991, ou Khrouchtchev en 1964. Il sera brutalement écarté pour "raisons de santé". Une tradition russe. On apprendra par un communiqué que, hélas, le formidable Vladimir Poutine a fait un malaise et a dû quitter le pouvoir."
Vladimir Poutine est-il fou ?
Quoi qu'il en soit, selon Bernard Lecomte, Vladimir Poutine ne souffrirait d'aucune pathologie psychologique. Si beaucoup remettent en cause la santé mentale du président russe, le journaliste est certaine d'une chose : le président russe n'est pas fou. "Il fait preuve, et depuis longtemps, d'une grande cohérence, souligne le spécialiste du Kremlin. Certes, pour déclarer une guerre et aller tuer des gens, il ne faut pas être normal. Mais il est cohérent. Il faut relire son discours. Il a annoncé tout ce qu'il allait faire, le pourquoi, le comment. C'est même vertigineux de se rendre compte qu'il avait tout dit. Ne le prenons pas pour un fou, mais pour ce qu'il est : un manipulateur. Depuis son entrée au KGB jusqu'à aujourd'hui, il ment à longueur de journée, mêlant le vrai et le faux. Il ne faut pas croire ce qu'il dit, mais l'écouter. Car il annonce des choses." Des propos qui ne devraient pas faire taire les rumeurs.
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