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Arts et People

Valérie Pécresse : la réponse cinglante de Kärcher après sa formule choc

Quelques jours après que Valérie Pécresse a expliqué vouloir "ressortir le kärcher", le groupe allemand lui a répondu. Il demande aux candidats de ne plus employer son nom. Une petite phrase qui ne passe (vraiment) pas. Il y a quelques jours, Valérie Pécresse affirmait, dans les colonnes de La Provence, vouloir "ressortir le Kärcher de la cave" pour "nettoyer les quartiers" et "remettre de l'ordre dans la rue". Une référence claire aux propos polémiques tenus par Nicolas Sarkozy, en 2005. "Je vais ressortir le Kärcher de la cave. Cela fait dix ans qu'il y est et il est temps de l'utiliser. Il s'agit de remettre de l'ordre dans la rue" car "on ne donne plus de réponse face à la violence des nouveaux barbares", déclarait alors la candidate des Républicains. Et il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que l'entreprise qui fabrique les célèbres nettoyeurs à haute pression réagisse aux "propos déplacés et réitérés de Madame Valérie Pécresse". Dans un communiqué publié ce mardi 11 janvier, Kärcher a vivement protesté. "Le groupe Kärcher se bat, depuis des années, pour que sa marque ne soit pas exploitée sur la scène politique française, où elle n'a pas sa place, et s'oppose à ce qu'elle soit associée à tout parti ou courant politique", s'est agacé le groupe, avant de demander "aux personnalités politiques et aux médias de cesser immédiatement tout usage de sa marque dans la sphère politique, qui porte atteinte à sa marque et aux valeurs de l'entreprise". Et ce n'est pas la première fois que Kärcher prend la parole pour dénoncer les propos de figures politiques. En 2010, le groupe allemand s'était agacé des propos de Fadela Amara, alors secrétaire d'État de Nicolas Sarkozy, qui avait aussi repris l'expression de l'ancien président. Valérie Pécresse veut "nettoyer tout ces quartiers" Pour rappel, c'est Nicolas Sarkozy qui avait en premier utilisé le terme Kärcher. C'était en juin 2005, après la mort d'un garçon de 11 ans à La Courneuve. Sur place, il avait alors annoncé sa volonté de "nettoyer au Kärcher" la Cité des 4.000 où habitait la jeune victime. Et les propos de Valérie Pécresse émeuvent la classe politique. Notamment Nadia Hai, la ministre déléguée de la Ville. "Ça m'a fait bondir en tant que ministre, en tant que citoyenne, réagissait-elle auprès du HuffPost. Je suis originaire de ces quartiers, j'y ai vécu trente ans, ma famille y habite, je sais ce qu'il s'y passe. Je vois le décalage entre ses promesses et la réalité. Là c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase qui est déjà plein." A Salon de Provence, Valérie Pécresse avait réitéré ses propos estimant qu'il "faut nettoyer tous ces quartiers qui sont devenus des zones de non droit, voire même parfois des zones de non-France". Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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