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Vaccination : cette précision discrète d'Elisabeth Borne qui met le feu aux poudres

Sur BFMTV, mardi 27 juillet 2021, Elisabeth Borne a tenu à faire une petite précision concernant le non-licenciement concernant les personnes obligées de se faire vacciner. Des propos qui créent la polémique. Elisabeth Borne était sur BFMTV mardi 27 juillet 2021. La ministre du Travail a voulu faire une précision concernant la vaccination obligatoire pour le personnel soignant. Ceux qui s'y opposeront verront leur contrat de travail suspendu. Lors des premières annonces, le personnel soignant non-vacciné aurait même été licencié. Seulement, le Sénat a refusé cet élément et donc, dans le projet de loi qui a été voté, c'est seulement le contrat de travail suspendu. Mais contre toute attente, Elisabeth Borne a fait savoir que ce ne sera finalement pas vraiment le cas. "Il ne faut pas laisser croire aux salariés qu'il ne peut pas y avoir de licenciements", a-t-elle prévenu avant d'aller plus loin : "Depuis le départ, l'objectif, c'est d'abord de convaincre les salariés et de leur faciliter la vaccination." Seulement, si les soignants refusent de se faire vacciner, ils ne pourront plus exercer leur profession. Conséquence : ils ne seront plus payer. Et pour la ministre, cette situation ne pourra pas durer. "Comme il n'y a pas de salaire, cette situation ne peut pas durer indéfiniment et on avait souhaité dans la loi encadrer la façon dont on pourra, le cas échéant, avoir recours au licenciement, en disant notamment qu'il ne pouvait pas intervenir avant deux mois", a-t-elle encore expliqué. Olivier Véran a-t-il menti ? Mais ce délai a été supprimé par le Sénat lors de l'adoption définitive de la loi. Si l'idée du licenciement n'était donc plus d'actualité, Elisabeth Borne a fait une précision. "Je crois qu'il faut être clair, cela ne veut pas dire qu'il ne peut pas y avoir de licenciements. Cela veut dire qu'il est moins encadré, peut-être qu'il pourra intervenir plus tôt. On est dans le droit commun du droit du travail", a-t-elle souligné. De quoi agacé particulièrement les membres de l'opposition, dont Alexis Corbière. Sur Twitter, il a assuré qu'Olivier Véran avait donc menti en leur assurant le contraire dimanche 25 septembre quelques heures avant de voter le texte de loi. Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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