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Présidentielle : dans les quartiers nord de Marseille, Valérie Pécresse prône l'"impunité zéro"

ÉLYSÉE 2022 La candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse, s'est rendue jeudi soir dans les quartiers nord de Marseille pour y affirmer sa volonté d'une "impunité zéro". La candidate Les Républicains à l'élection présidentielle a prôné jeudi soir dans les quartiers nord de Marseille l'"impunité zéro" face aux trafics de drogue. "Il y a des check-points dans la République", a-t-elle déploré, en s'inquiétant d'une "impuissance publique". Valérie Pécresse, qui veut se démarquer par sa fermeté sur le régalien, à dix jours de la présidentielle, s'est rendue, jeudi 31 mars dans la soirée, dans les quartiers nord de Marseille pour y affirmer, près de points de trafic de drogue, sa volonté d'une "impunité zéro". "À un moment il faut sanctionner, il faut l'impunité zéro, que la République soit chez elle", a-t-elle affirmé à des journalistes à l'issue d'une visite lors de laquelle elle était accompagnée de ses gardes du corps et de quelques membres de son équipe de campagne. >> À voir : La campagne de Pécresse s'enlise : à droite, les Républicains pensent à l'après Peu après 23 h, la candidate LR s'est d'abord rendue à la cité de la Bricarde, dans le 15e arrondissement, où un homme avait été blessé par balles dimanche près d'un point de deal. Mais ce 'plan stup' au pied des tours, qu'elle comptait approcher, avait été déserté peu avant son arrivée. La candidate s'est ensuite rendue à la cité de La Paternelle, dans le 14e arrondissement, non loin de braseros allumés à l'entrée du quartier, sur un autre point de vente de stupéfiants, où des silhouettes invisibles lançaient des cris d'alerte. "Il y a des check-points dans la République", a-t-elle déploré, en s'inquiétant d'une "impuissance publique". "On ne peut pas laisser des territoires aux mains des caïds" "C'est tout un dispositif très professionnel, avec un premier lanceur d'alerte et une série de contrôles pour arriver au deal en lui-même", lui a expliqué le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Stéphane Le Rudulier, un de ses accompagnateurs. "On a affaire à des gens qui ont des moyens colossaux, qui font entre 30 000 et 90 000 euros par jour et utilisent les jeunes comme chair à canon", a expliqué un représentant syndical FO, au commissariat du 15e arrondissement, où la candidate s'est ensuite rendue pour rencontrer les forces de l'ordre. >> À lire : Présidentielle : que proposent les candidats en matière de sécurité ? Assurant qu'"on ne peut pas laisser des territoires aux mains des caïds et de la violence", Valérie Pécresse a estimé que les forces de l'ordre "font un travail colossal" : "Mais ça manque d'effectifs, de vidéoprotection et de sanction", a-t-elle ajouté, avant de plaider pour la construction de places de prison et la mise en place d'un "plan d'urgence pour la justice". La candidate LR, distancée dans les sondages, a critiqué au passage Emmanuel Macron sur ce thème de la sécurité : "Il est venu deux fois à Marseille, il a dit que ça allait changer, que la République serait partout chez elle, et la République n'est pas partout chez elle". Valérie Pécresse devait poursuivre sa visite vendredi sur le thème régalien en visitant un centre de sécurité et en échangeant avec des forces de l'ordre. Avec AFP

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