Patrick Poivre d'Arvor : le témoignage glaçant d'une journaliste "passée à la casserole"
Après avoir été accusé de viol par Florence Porcel, Patrick Poivre d'Arvor est de nouveau visé par des accusations d'agressions sexuelles que rapportent plusieurs femmes, notamment journalistes, dans les colonnes du Monde.
"A toutes les filles de la rédaction, il demandait : "Est-ce que t'es en couple, est-ce que t'es fidèle ?" C'était même devenu son surnom". Accusé de viol par Florence Porcel en février dernier, Patrick Poivre d'Arvor est de nouveau visé par les témoignages accablants de femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles, ou alors, d'avoir tant insisté qu'elles ont fini par céder, notamment par peur de perdre leur emploi comme elles l'expliquent au Monde. Des témoignages glaçants, comme celui de Hélène Devynck, une journaliste d'aujourd'hui 54 ans, qui a eu un rapport sexuel avec le journaliste "chez lui à Neuilly [Hauts-de-Seine]. Un petit coup vite fait mal fait, vraiment du troussage de domestique et j'étais la bonne", a-t-elle décrit auprès de nos confrères.
Un rapport auquel la journaliste a tout simplement "cédé". "Mais j'ai serré les dents, et étouffé mes larmes. C'était vraiment humiliant. Je n'avais pas le choix, sinon je ne travaillais plus", se souvient-elle, expliquant que, lorsqu'elle a voulu arrêter sa collaboration avec Patrick Poivre d'Arvor, celui-ci "a été vexé et cruel, et est allé dire à toute la rédaction [qu'elle était] nulle". A l'époque des faits, Hélène Devynck était l'une des assistantes du journaliste à TF1, "en 1991-1993", précise-t-elle au Monde. C'est à ce moment-là selon elle, qu'elle est "passée à la casserole".
Hélène Devyneck a eu peur d'être "la pute et lui le séducteur"
Désormais journaliste expérimentée qui a participé à la création de la chaîne LCI, elle a présenté de nombreux journaux télévisés sur cette chaîne et n'avait jusqu'alors jamais témoigné du comportement de Patrick Poivre d'Arvor au sein de TF1. Mais pour elle à l'époque des faits, "c'était impensable de ne pas passer à la casserole, mais tout autant impossible de le dire". "Moi, je ne l'ai pas dit, admet-elle, je savais bien que si je disais quelque chose, il y avait un tel déséquilibre que je serais la pute et lui le séducteur", précise-t-elle au Monde. Un"séducteur" comme Claire Chazal a qualifié son ex-compagnon pour récemment prendre sa défense, expliquant qu'il aime "convaincre", notamment "par la parole, par son charme, par sa position". Donnant ainsi lieu à "un système industrialisé, qu'il faut raconter", explique Hélène Devynck, tandis que les témoignages d'agressions contre le journaliste se multiplient.
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