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Arts et People

"Il me poursuit après l'émission" : Géraldine Maillet revient sur sa rencontre déplaisante avec Patrick Poivre d'Arvor

1/3 - Géraldine Maillet Face au témoignage de l'écrivaine Bénédicte Martin qui accuse Patrick Poivre d'Arvor de violences sexuelles, Géraldine Maillet a livré son témoignage.  La chroniqueuse se confie : "Je suis très touchée par ce que raconte Bénédicte. Et puis moi je me repense jeune romancière. Ma maison d'édition invitait aussi pour Vol de Nuit avec PPDA." Géraldine Maillet a tenu à s'exprimer face aux accusations d'agressions sexuelles contre Patrick Poivre d'Arvor. La chroniqueuse livre ainsi un témoignage glaçant. Elle fait partie des nouvelles plaignantes. L'écrivaineBénédicte Martinaccuse Patrick Poivre d'Arvor de violences sexuelles. Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste le mardi 20 septembre, elle décrit alors les faits qu'elle reproche à l'ancien présentateur du 20 heures de TF1 : après avoir été invitée dans l'émission littéraire Vol de nuit, présentée par le journaliste sur TF1, elle fut conviée à venir assister au JT de 20h de la première chaîne. À la fin du journal, l'écrivaine s'est retrouvée seule dans le bureau de PPDA, jusqu'à ce que ce dernier ne la rejoigne. "Il tournait autour de la chaise sur laquelle j'étais assise, face à son bureau, et, par derrière, il m'a fait une clé de bras. Nous avons basculé sur la moquette et je me suis débattue alors qu'il essayait de mettre ses mains dans ma culotte en relevant ma jupe et en descendant mes collants", a-t-elle affirmé. La jeune femme à l'époque tente de le repousser : "Là, j'ai feinté, je me suis dit : 'pas moi, je ne serai pas violée, je ne veux pas', et donc j'ai repoussé son visage avec ma main, fermement et j'ai feinté. Je lui ai dit 'Patrick nous méritons mieux, pas comme ça, quelque chose de plus joli'. Il s'est levé, il est allé derrière son bureau, il a sorti un carnet. C'est le moment où j'ai attrapé mes affaires, et j'ai filé dans le couloir en courant. J'avais peur qu'il me rattrape", a également ajouté Bénédicte Martin. Un témoignage qui émeut Géraldine Maillet, qui s'est retrouvée dans une situation similaire, alors qu'elle était jeune écrivaine. Le récit glaçant de Géraldine Maillet La chroniqueuse se confie : "Je suis très touchée par ce que raconte Bénédicte. Et puis moi je me repense jeune romancière. Ma maison d'édition invitait aussi pour Vol de Nuit avec PPDA. Je l'ai raconté ici maintes fois. Effectivement, il me poursuit à la fin de l'émission, entre les deux portes battantes, je suis toute seule avec lui et il me dit 'Vous me plaisez beaucoup, j'adore votre roman. Le même mode opératoire que tu décris. L'air très pressant. Et puis je lui dis 'tant mieux'. Et il me répond : 'Il faut qu'on se revoit'. Je dis 'non, on se reverra pour mon prochain livre'", confie-t-elle, avant de poursuivre : "Je le dégage, je lui mets une sorte de râteau comme ça. Je me défends par cette réponse là. J'ai peut être aussi évité un drame ou pas. Je me dis que ça se joue à peu de choses de basculer dans un drame intime". Patrick Poivre d'Arvor dans la tourmente Patrick Poivre d'Arvor se retrouve donc une nouvelle fois accusé de violences sexuelles. Si les faits sont prescrits, il y aurait une condition pour que cette prescription s'envole. En effet, invité sur le plateau de Touche pas à mon poste, le mardi 20 septembre 2022, Florian Anselme est revenu sur ce détail. "C'est toujours le même stratagème : elles venaient voir son JT. Après, elles étaient amenées à son bureau, par son assistante, qui travaille encore aujourd'hui. C'était toujours le piège qui se refermait, en tout cas de façon présumée, sur elles. Et c'est ce qu'elles dénoncent". Une version confirmée par Gilles Verdez : "Ce qui est très vrai dans ce que vient de dire Florian, c'est le côté répétitif. Et ça c'est vraiment la nouveauté : si jamais il y a répétition de faits, d'agressions sexuelles ou de viols, par le même homme, avec le même mode opératoire et dans les mêmes locaux à chaque fois, enfin très souvent, ça s'apparenterait à une série", commence-t-il à expliquer. Gilles Verdez : "Le même mode opératoire, le même lieu, une série, il n'y a pas de prescription" Cette fameuse série permettrait de faire sauter la prescription: "Si jamais c'est une série, à ce moment-là, il n'y a plus de prescription. Cette fameuse prescription qui fait qu'on ne peut pas poursuivre. Si on prouve la série et c'est ce que la justice tente de savoir... Le même mode opératoire, le même lieu, une série, il n'y a pas de prescription". La levée de ce délai permettrait ainsi aux victimes de pouvoir faire condamner Patrick Poivre d'Arvor.

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