"On commence à s'inquiéter" : l'avocat de Cédric Jubillar balance l'hypothèse de la perte d'une preuve par la justice
Dans une interview accordée à BFMTV, l'un des avocats de Cédric Jubillar est revenu sur un détail qui l'a profondément choqué : le temps d'attente entre la saisie de la fameuse couette lavée, retrouvée chez les Jubillar et son analyse.
Une nouvelle demande de remise en liberté deCédric Jubillar a été déposée par ses avocats. Me Alexandre Martin souhaite que son client, mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre de l'affaire de la disparition de Delphine Jubillar, soit libéré, puisqu'il s'agit, selon ses termes d'"un dossier vide à charges", comme il l'a évoqué ce lundi 15 novembre sur BFMTV. Ce mardi 16 novembre, l'homme va devoir répondre une nouvelle fois aux questions de la chambre d'instruction de Toulouse et un point bien précis sera abordé : la fameuse couette saisie au domicile du couple, qui aurait été lavée le soir-même de la disparition de l'infirmière.
Saisie en décembre 2020, elle n'aurait été envoyée que fin juillet à la scientifique pour analyses. Une durée qui soulève de nombreuses questions, selon Me Alexandre Martin : "La défense commence à s'inquiéter de savoir si cette couette n'a pas été perdue. Elle n'a pas été envoyée à l'expertise jusqu'à cet été. J'avoue que pour un élément à charge ou présenté comme tel par le procureur de la République lors de sa conférence de presse, c'est quand même assez extraordinaire que nous n'ayons aucun retour, j'avoue que je commence à m'inquiéter sur le devenir de cette couette", confie l'avocat.
Me Alexandre Martin : "Il est faux de dire que Monsieur Jubillar était violent avec son épouse"
Celui-ci souhaite également évoquer un point important selon lui : le sens de stationnement de la voiture de Delphine Jubillar ainsi que la condensation retrouvée à l'intérieur du véhicule, qui aurait indiqué la présence d'une personne. "Sur le sens de la voiture, c'est quelque chose qui est à investiguer et qui n'est absolument pas établi. Sur la buée, si vous laissez les fenêtres ouvertes en hiver le matin vous aurez de la condensation devant [...] Soyons sérieux", déclare-t-il. Lors de son interview pour BFMTV, l'avocat déplore également l'image violentequi est donnée à son client Cédric Jubillar : "Il est faux de dire que Monsieur Jubillar était violent avec son épouse. C'est faux, c'est faux et il le dit au travers de témoignages de personnes qui lui étaient proches et qui aujourd'hui ne sont pas les amis de Cédric Jubillar".
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