Cédric Jubillar : son avocat révèle les raisons du refus de sa demande de remise en liberté
Le jeudi 2 septembre 2021, la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, mis en examen pour le meurtre aggravé de sa femme, Delphine Jubillar, a été rejetée. Son avocat a évoqué les raisons, selon lui surprenantes, de ce refus.
Cédric Jubillar dort toujours en prison. Depuis plus de deux mois, il a été mis en examen pour le meurtre aggravé de sa femme, Delphine Jubillar. Jeudi 2 septembre 2021, sa deuxième demande de remise en liberté a été rejetée. Pour son avocat, les raisons évoquées par le juge ne seraient fiables. Selon lui, s'il n'aurait pas été libéré de prise, c'est pour le protéger. "Mais de quoi veulent-ils le protéger ? De risques de représailles à cause de la médiatisation. Mais qui a orchestré cette médiatisation, c'est l'accusation !", a ainsi confié Jean-Baptiste-Alary, dans les colonnes de Midi Libre. De plus, le risque de trouble à l'ordre public a été invoqué. "Le juge mentionne que la médiatisation a eu un tel retentissement que la prison doit mettre fin à un trouble à l'ordre public", s'est encore insurgé l'avocat.
Mais pas question, pour les avocats de Cédric Jubillar, Jean-Baptiste-Alary, Emmanuelle Franck et Alexandre Martin, de lâcher l'affaire. Ils ont décidé de faire appel de la décision rendue par le juge. "Dans les 15 jours, nous aurons une audience devant la chambre de l'instruction. Si elle accepte tout va bien. Si elle refuse, il restera en prison. Et nous reformerons alors une nouvelle demande de remise en liberté." Il a également poursuivi en remettant en cause la décision du juge. "Il l'a fait sur la base d'un raisonnement que je conteste totalement et que je trouve assez surréaliste. Il a considéré que Cédric Jubillar devait rester en prison pour conserver et éviter l'altération de preuves et d'indices. C'est un raisonnement lunaire alors qu'il est resté en liberté pendant 7 mois et qu'à l'évidence il n'a rien fait de tel."
Une nouvelle demande de remise en liberté pour Cédric Jubillar pourrait être faite
Me Jean-Baptiste-Alary, a expliqué quand il comptait refaire une demande de remise en liberté. "On en refera une au moment que l'on juge opportun. Rejeter une demande de remise en liberté n'est pas un préjugement de culpabilité. Ca peut vouloir dire simplement aussi, ce n'est pas le moment."
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