Delphine Jubillar : ces menaces proférées par son mari Cédric que son avocat ignorait
Dans un article du Journal d'Ici paru ce jeudi 20 mai, un internaute à l'origine d'une page de soutien à Delphine Jubillar sur Facebook révèle avoir été menacé par Cédric Jubillar. Interrogé par le journal, l'avocat de ce dernier déclare tout ignorer de cette histoire.
Ce dimanche 16 mai marquait tristement le cinquième mois de la disparition de Delphine Jubillar, l'infirmière de 33 ans résidant à Cagnac-les-mines. Pour l'occasion, les amis de la jeune femme avaient organisé une nouvelle battue, sans oublier de marquer le coup avec des t-shirts à l'effigie de la disparue, une distribution d'affichettes et un discours. Cependant, une personne ne semblait pas encline à se joindre au mouvement général. En effet, selon Le Journal d'Ici, Cédric Jubillar, le mari de Delphine, n'a pas participé à la battue, préférant quitter les lieux après s'être brièvement exprimé au micro des journalistes. "Il nous narguait, se fichait de nous en disant qu'on se créait une vie et au bout de 10 minutes, il s'est barré", raconte un témoin présent ce dimanche.
Pour Me Alary, l'avocat de Cédric Jubillar, le fait que son client ne prenne pas part à ces recherches n'a rien d'étonnant, lui-même mettant en doute leur utilité. "N'oublions pas que 10 gendarmes à temps plein s'occupent de ce dossier, et que le secteur a été ratissé avec des chiens, des hélicoptères", explique l'avocat. Le journal explique également que les nombreuses manifestations de soutien de la bande à l'égard de Delphine Jubillar agaceraient particulièrement son mari. En effet, un internaute du nom de Florent, administrateur d'une page Facebook consacrée à la jeune femme disparue, explique avoir récemment reçu des menaces de la part de Cédric Jubillar, alors qu'il venait de publier un montage vidéo en hommage à Delphine.
Cédric Jubillar : "Ce ne sont pas des menaces en l'air"
Comme l'indique Le Journal d'Ici, le mari de la disparue a demandé à Florent de supprimer son post, sous peine de représailles. "Ce ne sont pas des menaces en l'air, mais bien réelles", lui a envoyé Cédric Jubillar avant d'ajouter "Va déposer plainte au commissariat, je suis mort de rire d'avance." Des menaces dont n'avait visiblement pas eu vent Me Alary, ce dernier déclarant : "Je ne suis pas son tuteur, et ne suis pas toujours derrière lui quand il va sur internet."
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