Omar Raddad : de nouvelles analyses ADN permettent de rouvrir le dossier
C’est encore une fois grâce à l’ADN que l’affaire connaît un rebondissement. Jeudi 16 décembre, la justice a décidé de rouvrir le dossier de l’affaire Omar Raddad, du nom du jardinier condamné en 1991 pour le meurtre de Ghislaine Marchal avant d’être gracié. "Ce sont une nouvelle fois des traces d’ADN n’appartenant pas à la victime et qui ont été découvertes sur les portes où étaient inscrites les lettres de sang désignant Omar Raddad" qui permettent de rouvrir le dossier, explique en direct Clément Weill-Raynal, pour le 19/20.
Les investigations se poursuivent
Pour les défenseurs d’Omar Raddad, c’est une preuve d’une machination contre Omar Raddad qui l’innocenterait. "Il faut bien comprendre qu’il y a vingt-sept ans, les techniques d’identification par l’ADN n’existaient pas et qu’au cours de l’enquête ces portes ont été manipulés sans précaution par des dizaines de policiers, de magistrats et de journalistes", rappelle le journaliste. La nouveauté, c’est que l’un de ces ADN a été retrouvé dans un mélange avec le sang de la victime. L’expert à l’origine de cette trouvaille suggère une poursuite des investigations.