Olivier Véran déchaîné : cette phrase très ironique lancée aux députés dans une Assemblée électrique
Devant de nombreux députés installés dans l'hémicycle pour débattre du projet de loi qui doit étendre le pass sanitaire et impose la vaccination obligatoire aux soignants, Olivier Véran à lancé dans l'Assemblée nationale une phrase qui n'est pas passée inaperçue.
Olivier Véran a encore frappé. Habitué aux coups de gueule au sein de l'Assemblée nationale, le ministre de la Santé a de nouveau fait passer un message musclé aux député mercredi 21 juillet, alors qu'était débattu le projet de loi visant à étendre le pass sanitaire et imposer la vaccination obligatoire aux soignants. Mais cette fois, pas de montée de ton pour l'homme politique, qui a opté pour une punchline acérée qui n'est pas passée inaperçue. "Il y a un virus. Si le virus pouvait nous regarder, il serait assez content et se servirait une petite bière", a-t-il ainsi lâché dans l'hémicycle.
Une phrase pour signifier que selon lui, la France a "besoin d'avoir des mesures de protection des Français et des établissements recevant du public". "Je le redis et je le martèlerai toute la soirée et toute la nuit", a ajouté Olivier Véran, qui s'est agacé des protestations des députés en concluant par un "manifestement, on a le temps" agacé. Un message passé davantage en douceur comparé à son coup de gueule en novembre dernier, durant lequel il avait admis avoir perdu son sang-froid. "Je vous dirais, comme on l'a appris plus jeune, que l'on n'a jamais raison de perdre son calme, avait-il expliqué. Même s'il peut y avoir des raisons de le perdre."
Olivier Véran en colère contre une aide-soignante
La veille de cette audience à l'Assemblée nationale, Olivier Véran s'était emporté contre une soignante en larmes, qui a expliqué qu'elle allait devoir démissionner car elle refusait de se faire vacciner. "Je n'y crois pas ! Il y a énormément d'élan vaccinal au sein des soignants. Ce n'est pas parce que vous voyez un infirmier ou une aide soignante qui fait une vidéo pour dire, en pleurant, qu'elle va quitter son boulot parce que le vaccin elle en a peur, que ça veut dire que c'est un mouvement collectif", a-t-il déclaré. Il n'a d'ailleurs pas hésité à qualifier ce genre de vidéos de "propagande" contre le vaccin : "C'est faux ! Ça s'appelle de la propagande. Je le déplore. Il n'y a pas de départs et ça n'a pas été le cas dans les autres pays qui, autour de nous, on fait la vaccination obligatoire des soignants", a-t-il tenu à clarifier.
Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités