Olivier Véran allume Ségolène Royal : “elle ne m'inspirait pas confiance”
Invité sur le plateau de France Inter ce lundi 12 septembre, Olivier Véran a confirmé qu'il n'avait pas voté pour Ségolène Royal en 2007. Un choix étonnant pour l'ancien ministre socialiste, mais qui assume totalement sa décision, comme il l'a indiqué face à Léa Salamé.
Un vote surprenant. Aujourd'hui présenté comme l'une figures de l'aile gauche de la macronie, Olivier Véran révèle dans son livre Par-delà les vagues, publié aux éditions Robert Laffont et en librairie depuis ce jeudi 8 septembre, avoir voté pour François Bayrou puis Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007. L'ancien député socialiste sous François Hollande avait donc choisi de ne pas donner sa voix à la candidate du PS, Ségolène Royal.
Et ce lundi 12 septembre, Olivier Véran était invité sur le plateau de France Inter. Face à Léa Salamé et Nicolas Demorand, l'actuel porte-parole du gouvernement est revenu sur ce choix de ne pas avoir voté pour Ségolène Royal. "Comme beaucoup de Français, j'étais passionné par la politique mais je n'étais pas figé dans un parti. Et j'explique que j'avais une vingtaine d'années pendant l'élection de Nicolas Sarkozy", a-t-il commencé, avant d'ajouter : "J'ai voté écolo à des élections européennes, cantonales, régionales ... J'ai voté beaucoup socialiste. J'ai voté Lionel Jospin, j'ai voté François Hollande évidemment. Mais en 2007, je n'ai pas accroché du tout sur la personnalité de Ségolène Royal qui ne m'inspirait pas confiance et je dois dire que, 15 ans après, je ne suis pas le seul à le penser".
Les amis d'Olivier Véran rassurés que Ségolène Royal "n'ait pas présidé la France"
Malgré les critiques, Olivier Véran estime avoir pris la bonne décision à cette époque. "Je connais un certain nombre de mes copains avec qui j'avais débattus à l'époque qui ont voté pour elle, et qui me disent aujourd'hui qu'ils étaient plutôt rassurés qu'elle n'ait pas présidé ou dirigé la France", a rapporté l'ex-ministre de la Santé.
Ségolène Roya écartée de l'antenne de BFTV
Olivier Véran n'est effectivement pas le seul à faire quelques reproches à Ségolène Royal. Ce dimanche 11 septembre, Marc-Olivier Fogiel, le directeur de BFMTV, a expliqué que l'ancienne candidate à la présidentielle avait été écartée de leur antenne. En cause : ses récents propos sur le conflit en Ukraine sur le plateau de la chaîne le 1er septembre dernier. Elle avait en effet remis en question les crimes de guerre commis par les soldats russes sur le sol ukrainien, évoquant notamment le bombardement de la maternité de Marioupol. "S'il y avait eu la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l'heure des téléphones portables, on les aurait eus", avait-elle affirmé. Mais dans l'émission C médiatique sur France 5, Marc-Olivier Fogiel avait toutefois assuré que cette polémique n'était pas la seule raison de sa mise à l'écart. Invitée à venir s'exprimer et se justifier après ses déclarations, l'ex-compagne de François Hollande s'était "engagée à revenir avant de finalement le faire sur une chaîne concurrente", a déploré le directeur de BFMTV. Une décision très mal perçue. "Entre ses propos particuliers, et le fait qu'elle ne les a pas précisés chez nous comme elle s'y était engagée, le fait qu'elle a disparu alors qu'elle devait venir, moi, j'estime que le lien de confiance est rompu", a conclu Marc-Olivier Fogiel.