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Arts et People

Nordahl Lelandais : le témoignage bouleversant du père de Maëlys sur la première semaine cauchemardesque du procès

Alors que le procès de Nordahl Lelandais s'est ouvert le 31 janvier dernier à Grenoble, le père de Maëlys de Araujo s'est confié avec émotion dans les colonnes du Parisien après cette première semaine d'audience. Les questions persistent pour la famille de Maëlys. Le 31 janvier dernier s'est ouvert le procès de Nordahl Lelandais dans le cadre de la mort de la petite fille âgée de 8 ans, qui a été tué en août 2017 lors d'un mariage auquel elle assistait avec sa famille. Déjà condamné pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, l'ancien maître chien encourt la réclusion criminelle à perpétuité, lui qui est également accusé d'agression sexuelle sur deux petites cousines, dont il détenait les vidéos des sévices qu'il leur a infligé. S'il avoue avoir tué Maëlys, Nordahl Lelandais conteste toutefois sa volonté de provoquer la mort de l'enfant dont il a abandonné le corps, retrouvé six mois après sa disparition. Pour le moment dans l'entourage de la petite fille, les questions persistent tandis que les circonstances de sa mort ne sont pas encore connues. Ses parents eux, souhaitent plus que jamais comprendre pourquoi leur fille a été si brutalement assassinée, comme l'a montrée la reconstitution du meurtre par les autorités. Et si le procès fera sûrement la lumière sur ces éléments, Joachim de Araujo, le père de la fillette, a quant à lui plutôt mal vécu cette première semaine d'audience. "Cela a été très dur, admet-il dans les colonnes du Parisien, lundi 7 février. On est toujours dans l'interrogation de savoir exactement ce qui s'est exactement passé, plus de quatre ans après les faits. On attend toujours une réponse". Pour le père de Maëlys, Nordahl Lelandais veut "passer pour une victime" Alors que Nordahl Lelandais a commencé sa semaine de procès avec des excuses formulées auprès des parents de Maëlys, le père de cette dernière trouve que "cela sonne faux". "Lelandais a voulu se faire passer pour une victime en expliquant que tout ça était la conséquence de la drogue, de l'alcool", déplore Joachim de Araujo, qui y voit un "échappatoire" pour "tromper tout le monde". "C'est un homme qui n'a pas d'empathie. Et comprendre ce qui se passe dans sa tête, cela n'en vaut pas la tête à mon sens", a-t-il ainsi expliqué, avant d'ajouter que selon lui, le meurtrier présumé de sa fille est "un individu qui doit rester en prison, isolé de la société". "Pour ne plus faire de mal", a-t-il ajouté, lui qui a été bouleversé de découvrir, lors du procès, une vidéo de sa fille "blottie contre la portière" dans la voiture de son meurtrier sur le siège passager. "En sachant que je ne la reverrai plus jamais, cela m'a fait beaucoup de mal", a-t-il confié. Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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