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Arts et People

Affaire Nordahl Lelandais : l'avocat du tueur de Maëlys souhaite le faire passer pour un homme banal

Le verdict du procès de Nordahl Lelandais sera annoncé ce vendredi 18 février. L'avocat général a demandé la prison à perpétuité à l'encontre de l'ancien maître chien, accusé du meurtre de la petite Maëlys. De son côté, l'avocat de Nordahl Lelandais a tenté de le faire passer pour un homme banal afin d'obtenir une peine moins lourde. Gommer l'image d'un psychopathe. Alors que Nordahl Lelandais va connaitre le verdict de son procès ce vendredi 18 février pour les agressions sexuelles filmées sur deux petites cousines, et pour l'enlèvement et le meurtre de Maëlys de Araujo, son avocat, Me Alain Jakubowicz, a essayé par tous les moyens ce jeudi 17 février, de convaincre les jurés afin d'éviter la prison à perpétuité. Afin de parvenir à ses fins, Me Jakubowicz a dressé le portrait d'un "homme banal" qui s'est transformé en "voiture folle" après le premier meurtre d'Arthur Noyer en avril 2017. Il est également revenu sur le passé du tueur, en évoquant une "enfance heureuse", et a rejeté l'hypothèse d'un enfant blessé qui aurait reproduit une forme de violence dont il aurait été victime. "On a cherché quelque chose d'extraordinaire, mais on n'a rien trouvé. Est-ce que cela ne nous aurait pas rassurés ? On se serait dit : il est différent. Eh bien non, Nordahl Lelandaisnous ressemble", a expliqué le pénaliste, rapporté par Le Parisien. "Où a-t-on vu qu'une peine était fixée à hauteur de la douleur des victimes ?" "Le chemin sera long et douloureux mais le temps de la liberté ne se pose pas avant longtemps, très longtemps. Tout homme doit conserver un espoir, fut-il lointain", a ajouté Me Alain Jakubowicz à l'intention des jurés, pour qu'ils ne valident pas la perpétuité "synonyme d'éternité". "Il a reconnu lui-même des actes qu'il qualifie de monstrueux. Trente ans, c'est ce qu'il mérite clairement et il le sait", a soumis l'avocat, qui répondait à un argument avancé par l'avocat général :  "Où a-t-on vu qu'une peine était fixée à hauteur de la douleur des victimes ? Parce que sinon à douleur infinie, peine infinie. Votre décision, a-t-il lancé à l'attentions des jurés, n'a pas à faire écho à l'opinion publique, mais à y répondre d'une certaine façon, en affirmant jusque dans l'expression du peuple l'indépendance de la justice française." Loading widget Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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