Nicolas Hulot accusé de viol sur mineur : le parquet a rendu sa décision
Ce lundi 12 septembre, le parquet de Paris a rendu sa décision concernant l'affaire de viol visant Nicolas Hulot. Une jeune femme accusait l'ancien ministre et animateur de télévision de l'avoir agressé sexuellement en 1989.
Nicolas Hulotne sera pas jugé. Ce lundi 12 septembre, le parquet de Paris a décidé de classer sans suite l'enquête visant l'ancien présentateur d'Ushuaïa Nature pour des faits de viol et agression sexuelle sur mineure, rapporte nos confrères de BFMTV. La justice considère en effet que les faits sont prescrits.
Cette enquête préliminaire avait été ouverte en novembre 2021 après la diffusion d'un reportage sur France 2 dans l'émission Envoyé Spécial, dans lequel six femmes accusaient l'ancien ministre de l'Écologie de violences sexuelles. Les faits auraient eu lieu entre 1989 et 2001, et l'une des accusatrices était mineure à l'époque des faits qu'elle dénonçait.
Des faits qui seraient survenus il y a plus de 30 ans
Mais seule l'une de ces femmes avait porté plainte contre Nicolas Hulot. Dans l'émission, elle expliquait que l'ancien animateur de TF1 l'avait agressée après une émission à la Maison de la Radio, en 1989, alors qu'elle n'était âgée que de 16 ans. Selon elle, il l'aurait forcée à lui faire une fellation. C'est suite à ce témoignage que le parquet de Paris avait décidé d'ouvrir une enquête.
Mais ce dernier a finalement décidé de classer la plainte pour cause de prescription, c'est-à-dire "lorsque le délai fixé par la loi pour juger les faits est dépassé". Comme le rappelle BFMTV, depuis février 2021 et une circulaire du ministère de la Justice, les parquets peuvent prononcer un classement pour prescription quand "les faits révélés ou dénoncés constituent bien une infraction" mais que le délai fixé par la loi pour les juger est dépassé.
Nicolas Hulot : "Ces affirmations sont purement mensongères"
De son côté, Nicolas Hulot a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés. "Je veux le dire sans formule, sans élément de langage : ni de près ou de loin, je n'ai commis ces actes. Ces affirmations sont purement mensongères", avait-il assuré sur le plateau de BFMTV la veille de la diffusion du reportage d'Envoyé spécial. L'ancien ministre en avait également profité pour annoncer son retrait de la vie publique. Quelques jours après, il aurait pris la décision de vivre reclus, loin de sa femme et de ses enfants, dans sa villa en Bretagne.