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Arts et People

Nicolas Bedos : ce véritable coup de folie de l'acteur lors d'un passage au Festival de Cannes

Cette année, la venue de Nicolas Bedos sur la Croisette a été tranquille. Mais au Festival de Cannes, le réalisateur a une fois vécu un épisode inoubliable. Il est aujourd'hui réconcilié avec lui même. Mais pendant des années, Nicolas Bedos a lutté avec ses démons. "Je ne pensais qu'à une chose : me balancer par la fenêtre", confiait-il avec beaucoup d'émotion dans 50' inside il y a quelques jours. La raison ? Dur à la cerner exactement. Pour le réalisateur d'OSS 117 : Alerte rouge en Afrique pour "c'était plein de choses".  "Les espoirs qui avaient été mis en moi et je crois que j'avais peur de les décevoir. C'était peut-être aussi l'investissement de mes parents, de mon père (Guy Bedos), de ma marraine (Gisèle Halimi), de mon parrain (Jean-Loup Dabadie), continuait-il. J'avais des fées qui étaient un tout petit peu encombrantes. Ils avaient décidé qu'il fallait que ça aille très loin et très haut." En proie à une sévère dépression, Nicolas Bedos a vécu des mois très compliqués. Notamment lors de l'une de ses venues au Festival de Cannes, qu'il a clos cette année avec son dernier film. "Invité au Festival de Cannes, j'ai craqué et je suis resté enfermé quatre mois dans un hôtel à me torturer mentalement, a expliqué l'ex-compagnon de Doria Tillier au magazine ELLE. Après il a fallu payer la note, c'est mon côté fitzgéraldien..." Pendant deux ans, Nicolas Bedos a eu beaucoup de mal à reprendre le dessus. "Je n'étais même pas capable de sortir de chez moi et je regardais la télévision en bouffant des pâtes 24 heures sur 24. Je me bouffais les ongles. Je n'ai pas vraiment l'impression que ça m'ait rendu plus serein. En tout cas ce n'est pas ce que disent mes intimes et ce n'est pas l'image que je renvoie. Je ne le serai jamais ça c'est une nature : je suis quelqu'un d'inquiet et d'anxieux", ajoutait-il sur TF1 avant d'expliquer qu'il allait bien mieux aujourd'hui : "Disons que j'ai pour la première fois de ma vie aujourd'hui l'impression que je pourrais peut-être vivre durablement de mon métier et faire des films. Je ne suis plus dans cette sensation de sursis dans laquelle je bous, je brûle depuis des années". Nicolas Bedos raconte les derniers jours de son père Guy Pour Nicolas Bedos, il faut dire que ces derniers mois ont été spécialement durs avec les décès rapprochés de son parrain, Jean-Loup Dabadie, de sa marraine Gisèle Halimi et de son père, Guy Bedos. A ce sujet d'ailleurs, le réalisateur expliquait être hanté par les derniers mots de son papa humoriste, qu'il a aidé à mourir. "Il devient à un moment exactement ce que pendant des décennies il nous a fait promettre de ne pas le laisser le devenir. C'est-à-dire que j'ai, cet homme que j'aime et j'ai sa voix, le souvenir de son discours, de son propos, de son regard, qui est au dessus de mon épaule qui semble me pousser à une sorte d'injonction et qui me dit 'laisse-moi'. Et ça c'est insupportable", racontait-il les larmes aux yeux. Toujours bouleversé, il veut aujourd'hui se souvenir d'un homme "merveilleux et d'une seconde sur l'autre extrêmement brutal et désobligeant". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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