Moundir : cette demande qu'il a faite sur son lit d'hôpital
Moundir était l'invité de l'émission 50 Minutes Inside ce samedi 15 mai. L'occasion pour lui de revenir sur son hospitalisation en mars 2020 qui n'a pas été de tout repos.
Il pensait y rester. En mars 2020, Moundir, âgé de 47 ans, a contracté une forme très grave du Covid-19 et a dû être placé en réanimation et en soins intensifs. Une expérience très traumatisante pour l'ancien candidat de Koh-Lanta qui a souffert de plusieurs complications avant de finalement voir son état s'améliorer. En exclusivité pour 50 Minutes Inside, il a réalisé sa première interview télévisée depuis sa sortie et a accepté de répondre aux questions de Nikos Aliagas ce samedi 15 mai. L'occasion pour lui de faire quelques révélations. "Il n'y a pas de surhomme dans la maladie. Quand je tombe malade du variant anglais, ça va très vite", lance-t-il d'abord avant de préciser : "Mes poumons s'infectent rapidement, je sens que quelque chose ne va pas. Je me retrouve en réanimation et d'un seul coup, mes jambes ne bougent plus, ma poitrine me fait extrêmement mal. Je demande au médecin de me mettre dans le coma car je ne supporte plus et il me dit non". Face au médecin qui lui affirme avoir "une chance sur quatre" de s'en sortir, Moundir formule donc une demande très particulière. "Je lui demande d'appeler ma femme. Je n'arrive plus à bouger mes jambes et mon bras gauche et au téléphone, je lui dis que je l'aime tellement, que j'aime mes enfants. Qu'elle doit prendre soin d'elle, que mes frères seront là pour elle parce que là, j'accepte ce qui va m'arriver", conclut-il.
"J'ai accepté mon destin". Sur son lit d'hôpital et face à son état qui se dégradait, l'aventurier de Koh-Lanta s'est dit prêt à accepter la suite. "Je disais toujours que, le jour où je dois mourir, j'aimerais mourir comme mon père, digne. Donc à ce moment-là, il y a un espèce de voile blanc qui arrive et cette forme-là est douce. Je ne souffre pas. Je suis là et j'attends. Ma femme qui me dit au téléphone : tu es en réanimation, il faut que tu te battes", se souvient-il. Seul, Moundir pouvait toutefois compter sur le soutien de son frère Tarik, qui avait le droit de lui rendre visite durant seulement une heure. "Mon frère Tarik me faisait écouter les messages que l'on m'envoyait remplis d'amour et de bienveillance. J'entendais mais je ne pouvais pas parler. Mais, ça me faisait beaucoup de bien", a-t-il confié avant d'ajouter : "Et je ressentais des sensations au fur et à mesure. Donc je savais qu'à ce moment-là, la douceur que je ressentais sur ma main droite commençait à partir. Alors peut-être que l'on va me prendre pour un fou, mais je pense que c'était mon père qui me tenait", a-t-il conclu, les larmes aux yeux et la voix tremblante face à un Nikos Aliagas tout autant ému.
Un retour à la maison très attendu
Après 54 jours d'hospitalisation, Moundir peut enfin retrouver ses enfants et safemme Inès. "Ils avaient grandi et c'était très long pour moi de ne pas les voir", affirme-t-il avant de préciser : "Je leur avais dit la vérité. J'ai expliqué que j'ai été malade et j'ai pu compter sur le soutien de ma femme qui a eu un rôle exceptionnel durant ma convalescance". L'aventurier a profité de cette interview pour faire passer un message important. "Les personnes qui pensent pouvoir esquiver le virus, je leur dirais que, le jour où ils le prendront en pleine tête, ils seront un bon porte-parole. Je suis pour le vaccin mais je n'incite pas les gens à se faire vacciner", explique-t il. Alors qu'il rétorque en avoir pour "plus d'un an de convalescence", Moundir assure que cette expérience lui aura "appris que l'amour que j'ai pour la vie et les proches n'a pas changé et que la reconnaissance est une valeur qu'on ne pourra jamais m'enlever", conclut-il.
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