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Sports

Mondiaux de para athlétisme 2023 : à un an des Jeux, les sportifs déjà à Paris

Pas une simple "répétition générale", assurent les organisateurs. Paris reçoit à partir de samedi les championnats du monde de para athlétisme pour la 3e fois de son histoire. Malgré tout, les Jeux paralympiques 2024 sont déjà toutes les têtes. L'athlète paralympique française Nantenin Keita sur la piste de l'INSEP à l'est de Paris, le 12 août 2021 Une "compétition à part entière", non pas "une répétition générale" des Jeux paralympiques. À Paris, où débutent samedi 8 juillet les championnats du monde de para athlétisme, sportifs et organisateurs veulent faire briller leur discipline, sans se focaliser sur 2024. Logiquement, à un an des Jeux olympiques et paralympiques en France, "Paris-2024" s'invite dans les discours des organisateurs de ce rendez-vous qui se terminera le 17 juillet. "Bien sûr je ne vais pas vous dire que l'on ne sert pas de cet événement pour se projeter sur l'année prochaine mais on veut avant tout réussir celui-ci", assure Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris aux sports et aux Jeux. Pour Marie-Amélie Le Fur, présidente du Comité paralympique et Sportif Français (CPSF), pas question de parler de "répétition générale". "Ce serait diminuer l'ampleur que représentent ces championnats du monde, c'est une compétition à part entière, que les athlètes ont préparée, c'est un championnat majeur", insiste t-elle auprès de l'AFP. "Montrer ce que l'on sait faire" Au total, près de 1 350 athlètes, représentant 107 pays, fouleront pendant dix jours la piste et terrain du Stade Charléty dans les épreuves de lancers, de course et de sauts. Parmi eux, 34 composent le groupe français, dont la très expérimentée Nantenin Keita, championne paralympique en 2016 sur 400m, en catégorie T13, qui regroupe une partie des athlètes déficients visuels. "On est fier de montrer ce que l'on sait faire", déclare la capitaine des Bleus pour l'occasion. Près d'elle, la Néerlandaise Fleur Jong, championne paralympique en titre de saut en longueur, veut cette fois décrocher "le seul titre qui lui manque" à Paris, où d'autres multi-médaillés sont attendus comme le champion de demi-fond et de marathon suisse Marcel Hug, septuple médaillé d'or paralympique, ou la Britannique Hannah Cockroft, également sacrée à sept reprises (en 100, 200, 400 et 800 m). Figures de proues Pour les observer, "100 000 personnes" sont pour le moment attendues, avance Guy Tisserand, vice-président délégué de l'organisation, alors qu'une billeterie payante a été mise en place pour l'événement. Une mise en lumière bienvenue pour Marie-Amélie Le Fur qui assure que "les Français ont besoin d'identifier quelques figures de proue" parmi ses athlètes nationaux et pourront développer "une relation durable avec le mouvement paralympique". "C'est toujours un événement exceptionnel pour acculturer le public ou les médias", approuve de son côté Ludivine Munos à l'AFP, triple championne paralympique de natation et aujourd'hui responsable de l'intégration paralympique pour Paris 2024. Cette dernière, bénévole pour les Mondiaux, sera également attentive à la mise en place d'outils à destination du public en situation de handicap comme un système de guidage au sein du stade, des casques à basse vision pour les spectateurs malvoyants ou encore un dispositif d'audiodescription. Autant de moyens dont les retours pourront permettre de "voir si le service à apporté une expérience meilleure", en vue de 2024 et des Jeux. Même si pour le moment, le temps est à l'athlétisme. Avec AFP

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