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Sports

Marchand superstar, l'Australie au top, Popovici dans le dur... le bilan des Mondiaux de natation

UN AN AVANT PARIS-2024 Marchand et Sjöström superstars, les Australiens crèvent l'écran pendant que Popovici et Manaudou se noient : bilan des Mondiaux de natation de Fukuoka à un an des Jeux olympiques de Paris. Le nageur français Léon Marchand, sacré champion du 200 m papillon, à Fukuoka au Japon le 26 juillet 2023 Léon Marchand dans les pas de Phelps Léon Marchand est devenu cette semaine au Japonle Français le plus titré aux Mondiaux, décrochant trois médailles d'or après ses deux de l'an dernier en Hongrie. Sacré sur 400 m quatre nages en ouverture, il a remis ça sur 200 m papillon puis 200 m quatre nages. Le Français s'est même permis de battre le dernier record du monde qu'il restait encore à Michael Phelps, devant Michael Phelps, avant d'être adoubé par la légende sur le podium du 400 m. "Il y a toujours des choses à améliorer mais je suis hyper satisfait de ce que j'ai fait cette année, a déclaré le Toulousain de 21 ans. Ca concrétise ce que j'ai fait depuis les Championnats du monde à Budapest. J'arrive à regagner dans mes spécialités, donc c'est génial". Son entraîneur Bob Bowman a "surtout aimé la façon dont il a géré la pression de ses performances. Il a très bien géré ses différentes courses (...) et s'est amélioré à chaque fois." Maxime Grousset, la libération Léon Marchand n'a pas été le seul Bleu à s'illustrer. Maxime Grousset repart de Fukuoka avec le même nombre de médailles, une en or sur 100 m papillon et deux en bronze, sur 100 m nage libre et 50 m papillon. A 24 ans, le Néo-Calédonien se retrouve quintuple médaillé mondial. "C'est vrai que c'est beau. Deux l'année dernière, trois cette année, avec la plus belle. Ça commence à compter", a réagi son entraîneur Michel Chrétien. Son titre lui a en tout cas ouvert l'appétit. "J'ai l'impression que c'est une libération, c'est un truc dont j'ai toujours rêvé, là je l'ai enfin", a-t-il lancé. "C'est mon premier, je ferai en sorte que ce ne soit pas le dernier." Florent Manaudou, l'incompréhension Sur sa course de prédilection, le 50 m nage libre, le triple médaillé olympique a été sorti au stade des demi-finales sans trouver d'explication. "Franchement, je ne sais pas ce qui s'est passé", a admis le nageur de 32 ans qui arrivait pourtant au Japon avec la troisième meilleure performance de l'année. "La médaille d'or n'était sans doute pas accessible mais une médaille était certainement envisageable", a estimé Jacco Verhaeren, le directeur de l'Equipe de France, ajoutant cependant que Manaudou"peut toujours faire de grandes choses à Paris." Le water-polo, historique De l'autre côté du bassin, l'équipe de France masculine de water-polo a pris date pour les JO en décrochant la sixième place de la compétition, le meilleur résultat de leur histoire. "Cette équipe peut jouer la médaille (à Paris), il ne faut surtout pas qu'ils s'enflamment en se disant que ça va être facile, mais elle peut viser quelque chose.", a estimé le DTN Julien Issoulié. L'Australie au sommet Avec 13 médailles d'or remportées, les "Dolphins" australiens ont régné sur Fukuoka. Mollie O'Callaghan, Ariarne Titmus, Kaylee McKeown, Kyle Chalmers, Cameron McEvoy... les nageurs de "Team Australia" se sont succédé quasiment chaque soir sur la plus haute marche du podium et ont totalisé 25 médailles, dont huit en relais. "C'est représentatif du travail qu'ils ont fourni", s'est félicité Rohan Taylor, le patron de l'équipe australienne. Katie Ledecky étend son règne En remportant sans trembler les 800 et 1 500 m nage libre, l'Américaine a porté à 21 son total de titres planétaires. Elle en compte désormais 16 en individuel, soit un de plus que Michael Phelps. "C'est un honneur que mon nom soit prononcé dans la même phrase que le sien", a apprécié la discrète américaine de 26 ans qui collectionne les titres, les records et les superlatifs. Sjöström impériale La Suédoise a remporté deux titres dans ces Mondiaux japonais, le 50 m papillon puis le 50 m nage libre, portant à douze son total de médailles d'or mondiales. Elle a surtout connu un samedi soir de folie en battant son propre record du monde de l'aller-retour lors des demi-finales, alors même qu'elle venait de décrocher l'or sur 50 m papillon un quart d'heure plus tôt. Popovici, la déception Attendu comme la grande star de la compétition un an après son coup d'éclat à Budapest, le Roumain David Popovicia connu une semaine décevante. Il n'a pu prendre que la sixième place du 100 m nage libre après avoir échoué au pied du podium du 200 m, alors qu'il était tenant du titre des deux courses. Mais l'ado de 18 ans s'est voulu rassurant pour la suite. "Heureusement pour moi, ce qui ne s'est pas parfaitement passé ici peut être rectifié à l'entraînement", a-t-il affirmé. Avec AFP

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