"La valise était trop petite" : Sophie Le Tan démembrée, la description choquante de Jean-Marc Reiser
Vendredi 1er juillet, lors de son procès aux assises pour le meurtre de Sophie Le Tan, Jean-Marc Reiser a été appelé à la barre pour livrer sa version des faits. Il a donné de sinistres détails sur les évènements du 7 septembre 2018.
Un témoignage qui dépasse l'entendement. Jugé aux assises depuis le 27 juin dernier pour le meurtre de Sophie Le Tan, Jean-Marc Reiser a été appelé à la barre ce vendredi 1er juillet pour livrer sa version des faits. "Las", "désinvolte" selon nos confrères de Paris Match, l'accusé de 61 ans a fait le récit précis et choquant des évènements du 7 septembre 2018, de sa rencontre "déplorable, regrettable" avec Sophie Le Tan à son acte, qu'il qualifie de "grosse bêtise", de "connerie".
Face à son avocat, Me Pierre Giuriato, Jean-Marc Reiser a décrit les faits avec précision. Il a déclaré avoir "perdu les pédales" au moment où Sophie Le Tan, venue visiter son appartement listé sur Leboncoin, aurait refusé de lui "faire la bise" et l'aurait traité de "porc". "Ça m'a mis hors de moi. J'ai perdu les pédales", a-t-il déclaré, avant d'avouer lui avoir "mis une baffe", puis asséné plusieurs coups. La jeune femme serait alors tombée "comme une masse" contre la cuvette des toilettes, suite à quoi l'accusé aurait constaté son décès : "Je n'ai plus senti son pouls, j'étais prostré, elle avait les yeux fixes, voilà, quoi."
"Je n'ai pas utilisé de lames, que la scie"
Par la suite, Jean-Marc Reiser a raconté avoir pris "la mauvaise décision de faire disparaitre le corps", puis a fait le récit sinistre du moment où il a décidé de démembrer sa victime. "La petite valise était trop petite, voilà, quoi. Je n'ai pas pensé à aller en acheter une plus grande, voilà", a-t-il déclaré. Et d'ajouter, nonchalant : "Je n'ai pas utilisé de lames, que la scie. Je suis désolé, vous devrez vous contenter de ça."
Le corps démembré de Sophie Le Tan, 20 ans, a été découvert le 23 octobre 2019 dans la forêt de Grendelbruch, à une quarantaine de kilomètres de Strasbourg. Jean-Marc Reiser, arrêté 10 jours après la disparition de la jeune femme, a reconnu son meurtre le 19 janvier 2021. Il affirme néanmoins ne pas l'avoir prémédité.