Jean-Marc Reiser : l'appel totalement surréaliste de l'assassin présumé de Sophie Le Tan à sa mère dans Sept à huit
Ce dimanche 26 juin, à la veille du début du procès de Jean-Marc Reiser, Sept à huit a interrogé la mère du meurtrier présumé de Sophie Le Tan. Pendant leur interview, il l'a appelée depuis la prison de Strasbourg où il est incarcéré.
A partir de ce lundi 27 juin, Jean-Marc Reiser va se retrouver devant la justice. Mis en examen pour "enlèvement", "séquestration" et "assassinat" le 17 septembre 2018, le meurtrier présumé de Sophie Le Tan va être jugé devant la cour d'assises du Bas-Rhin pour "assassinat en récidive criminelle". Plus de deux ans après la mort de Sophie Le Tan, une étudiante de 20 ans dont le corps a été retrouvé dans une forêt du Bas-Rhin en 2018, Jean-Marc Resier a avoué l'avoir tuée. Devant la juge d'instruction, il expliquait l'avoir frappée dans son appartement puis démembrée "en 20 minutes" et transportée dans une valise jusqu'à une forêt tout en niant toute préméditation. Détenu à la prison de l'Elsau à Strasbourg depuis septembre 2018, il s'apprête donc à être jugé par la cour d'assises du Bas-Rhin et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
A la veille du début de ce procès, Sept à huit a enquêté sur le passé de Jean-Marc Reiser. Dans ce reportage, diffusé ce dimanche 26 juin sur TF1, les journalistes se sont rendus au domicile de la mère du meurtrier présumé de Sophie Le Tan. "Là où il est, il se porte bien", a-t-elle expliqué, avant de préciser qu'elle allait le voir de temps en temps sans qu'il ne lui parle du procès qui arrive. Pendant l'interview, la mère de Jean-Marc Reiser a reçu un coup de téléphone de son fils, qui l'appelle "tous les jours" à midi puis à 18 heures. A l'autre bout du fil, le meurtrier présumé de Sophie Le Tan a demandé à sa mère de ne pas parler aux journalistes présents avant que les deux ne discutent en alsacien. "Non, non, il ne faut rien dire", a notamment lancé sa mère, qui a ensuite passé le combiné au journaliste de Sept à huit à ses côtés.
Jean-Marc Reiser : "Je n'ai pas envie que l'on parle de moi"
Interrogé, Jean-Marc Reiser lui a alors assuré de pas avoir "envie de parler". "Je n'ai pas envie que l'on parle de moi, ça ne m'intéresse pas, a-t-il ajouté. J'ai assez d'emmerdes comme ça. Et on a raconté assez de conneries sur mon compte. Donc, c'est bon." Très vite, il a souhaité reparler à sa mère à laquelle il a demandé de faire partir les journalistes. L'homme, qui comparaît dès le 27 juin pour "assassinat en récidive criminelle" nie toujours catégoriquement toute préméditation. "Il va rester inflexible là-dessus" durant le procès, a expliqué son avocat. "C'est un moment que nous attendons depuis longtemps. La blessure va se rouvrir, ça va être très douloureux, expliquait Laurent, cousin de la victime, auprès de franceinfo. Mais il faut qu'il y ait une condamnation, pour qu'il y ait justice." Le verdict est attendu le 8 juillet prochain. S'il est reconnu coupable, Jean-Marc Reiser pourrait passer sa vie en prison.