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Sports

JO de Pékin : pas de boycott diplomatique de la France, assure Jean-Michel Blanquer

La France ne va pas se joindre au mouvement de boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver de Pékin en février prochain, ont annoncé jeudi le ministre de l'Éducation et des Sports Jean-Michel Blanquer, et celui des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer a indiqué jeudi 9 décembre sur RMC/BFMTV que la France ne boycotterait pas les JO d'hiver de Pékin 2022 sur le plan diplomatique, contrairement aux États-Unis, au Canada, à l'Australie et au Royaume-Uni. "La France ne le fera pas (...) mais nous aurons des messages qui sont clairs sur le plan politique", a assuré Jean-Michel Blanquer ajoutant qu'il ne ferait toutefois pas le déplacement à Pékin en février pour la compétition, mais que la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu se rendrait en Chine, de même que Sophie Cluzel, la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées. "L'attitude adéquate et adaptée"  "Le sport est un monde en soi qui doit être préservé au maximum des interférences politiques, sinon, ça peut partir dans n'importe quelle direction et on finira par tuer l'ensemble des compétitions", a fait valoir Jean-Michel Blanquer. "Il faut condamner les violations des droits de l'Homme en Chine, parce qu'il y en a (...). Il faut savoir, s'agissant des compétitions sportives, avoir l'attitude adéquate et adaptée", a ajouté le ministre des Sports. Cette position marque une différence avec celle du chef de la diplomatie française : "Nous sommes en faveur d'une position commune dont nous allons mesurer l'ensemble des enjeux lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères ou la suivante, mais cette question doit être traitée en européens", a déclaré presque au même moment Jean-Yves Le Drian, lors d'une conférence de presse commune avec son homologue allemand.  Mardi, l'Élysée avait indiqué avoir "pris bonne note" de l'annonce par Washington d'un boycott diplomatique, et que la France allait "se coordonner" avec les autres pays de l'Union européenne sur ce dossier afin de décider s'ils emboîteraient ou non le pas des États-Unis. Dans la foulée l'Australie, le Royaume-Uni et le Canada ont décidé d'envoyer des athlètes aux Jeux mais pas de responsables officiels, accusant la Chine de fouler aux pieds les droits de l'Homme. Pékin de son côté a averti que les pays qui enverront des athlètes pour les JO mais pas de responsables officiels en "paieront le prix". Avec AFP

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