JO-2022 : les États-Unis annoncent un boycott diplomatique des Jeux de Pékin
Des résidents devant des panneaux de propagande faisant la promotion des prochains Jeux olympiques d'hiver à Pékin, en Chine, le 22 novembre 2021.
Les États-Unis ont annoncé lundi qu'aucun représentant diplomatique ne sera présent aux Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de Pékin de 2022, en raison du "génocide et des crimes contre l'humanité en cours au Xinjiang".
Pas de diplomate américain aux Jeux olympiques d'hiver de Pékin en février prochain. En raison de la situation des droits de l'Homme dans ce pays, la Maison blanche a confirmé, lundi 6 décembre, que le gouvernement américain n'enverrait pas de représentants officiels en Chine. Les athlètes américains participeront bien aux Jeux olympiques, qui se dérouleront du 4 au 20 février, et bénéficieront de tout le soutien du gouvernement, a précisé la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki.
En étant présente, "la représentation diplomatique américaine traiterait ces Jeux comme si de rien n'était, malgré les violations flagrantes des droits humains et les atrocités de la Chine au Xinjiang. Et nous ne pouvons tout simplement pas faire cela", a soutenu la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Un "génocide"
Avec ce boycott, aucun représentant du gouvernement des États-Unis n'assistera aux Jeux olympiques ou paralympiques, mais les athlètes américains, eux, participeront bien aux compétitions.
"Les athlètes de la Team USA ont notre soutien total. Nous serons derrière eux à 100 % pendant que nous les encouragerons depuis ici", a d'ailleurs affirmé Jen Psaki.
Depuis des mois, le gouvernement américain cherchait la meilleure façon de se positionner à l'égard des Jeux d'hiver, un événement populaire et planétaire organisé du 4 au 20 février 2022 par un pays qu'il accuse de perpétrer un "génocide" contre les musulmans ouïghours du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme accusent Pékin d'avoir interné au Xinjiang au moins un million de musulmans dans des "camps de rééducation".
Avec AFP et Reuters