Affaire Sophie Le Tan : ces clichés intrigants dans le téléphone de Jean-Marc Reiser dévoilés au procès
Jean-Marc Reiser fait face à la justice pour l'assassinat de Sophie Le Tan. Lors du troisième jour du procès, ce mercredi 29 juin, des clichés intrigants ont été évoqués.
Le procès de Jean-Marc Reiser, le principal suspect dans l'affaire Sophie Le Tan, s'est ouvert ce lundi 27 juin. L'homme est accusé d'avoir assassiné l'étudiante en économie en 2018 dans le Bas-Rhin et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Ce mercredi 29 juin, lors du troisième jour du procès, des précisions ont été apportées et des clichés, très intrigants, ont été évoqués. Parmi eux, il a des "photos retrouvées sur l'appareil photo de Jean-Marc Reiser, de photos de son appartement, des photos des traces de fluides révélées par la réaction au Blue star", rapporte d'abord le média Dernières Nouvelles d'Alsace. Par la suite, il est précisé qu'il y a également des "captures d'écran d'un compte Facebook qu'il likait et qui était constitué d'images érotiques de femmes asiatiques". Selon les propos de Sarah Jammet, la commissaire, le principal suspect aurait fourni des "versions qui s'adaptaient aux avancées de l'enquête", a-t-elle affirmé. Des découvertes importantes pour l'enquête.
Lors du premier jour du procès, Jean-Marc Reiser avait évoqué cette affaire en toute transparence. "Je reconnais les coups mortels mais il n'y avait pas d'intention d'homicide de ma part. Je conteste la préméditation", avait-il d'abord affirmé. Les faits se sont déroulés le 7 septembre 2018 dans la matinée.Sophie Le Tan, alors étudiante, a quitté l'Hôtel des Princes où elle était réceptionniste de nuit. Après avoir répondu à une annonce quelques jours plus tôt, elle se rend à Schiltigheim, au nord de Strasbourg afin de visiter un appartement. Alors qu'elle devait trouver sa famille dans la jurnée, la jeune femme n'a plus jamais donné de nouvelles. Dix jours plus tard, Jean-Marc Reiser, auteur de l'annonce immobilière, est arrêté. Des traces de sang volontairement effacées ont été retrouvées dans son appartement et l'ADN de la jeune femme sur une scie dans une cave. Un an plus tard, en octobre 2019, des promeneurs trouvent un crâne et des os dans une forêt, à une quarantaine de kilomètres de Strasbourg. Sophie Le Tan a été découpée et, face aux preuves scientifiques, Jean-Marc Reiser finit par reconnaître les faits en janvier 2021.
Jean-Marc Reiser : avait-il reconnu les faits ?
Suite à son arrestation, Jean-Marc Reiser avait été entendu par les enquêteurs mais aussi confronté aux nombreuses preuves scientifiques. "Il avait décidé de garder le silence", a rappelé Dernières Nouvelles d'Alsace. Concernant le démembrement de Sophie Le Tan, le principal suspect aurait tenu des propos très durs lors de la reconstitution face au juge d'instruction. "Le démembrement, ça n'a pas paru compliqué, ça m'a surpris moi-même. Vous pouvez tenter l'expérience avec une jambe de cochon", aurait-il ainsi déclaré. Pour rappel, Jean-Marc Reiser, présumé innocent des faits qui lui sont reprochés, encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Sophie Le Tan.