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Arts et People

"Je ne suis pas une salope" : la séquence censurée du documentaire diffusée dans TPMP

Dans "Je ne suis pas une salope", Marie Portolano donne la parole aux journalistes sportives victimes de harcèlement et agressions sexuelles sur leur lieu de travail. Dans une séquence coupée par Canal+, elle confrontait même Pierre Ménès qui a soulevé sa jupe en 2016. Une scène coupée dévoilée dans TPMP. Le 21 mars dernier, le documentaire Je ne suis pas une salope provoquait une onde de choc dans le monde du journalisme, avec les témoignages de journalistes sportives qui témoignent des agressions sexuelles dont elles sont victimes sur leur lieu de travail. Parmi elles, Marie Portolano, qui en 2016 s'est fait soulever sa jupe par Pierre Ménès qui lui a alors attrapé les fesses alors qu'elle portait dessous un string. Un geste humiliant pour la journaliste, sur lequel elle est revenue en confrontant le consultant sportif dans son documentaire, dans une séquence censurée par Canal+ mais dévoilée par Cyril Hanouna lundi 22 mars. Dans cet entretien, Marie Portolano fait ainsi face à Pierre Ménès et lui rappelle cette agression, dont il assure ne pas se souvenir, avant de lancer sans détour qu'il le referait sûrement aujourd'hui. "Même en sachant que ça peut être humiliant ?", lui demande la journaliste, à quoi le consultant répond : "ça t'as humiliée ?" Une question à laquelle Marie Portolano a répondu par l'affirmative, avant de recevoir des excuses peu convaincues, et convaincantes, de la part de Pierre Ménès qui ajoute qu'il faut "prendre les gens comme ils sont", avant de rappeler qu'il a été embauché parce qu'il est "un personnage". Pierre Ménès regrette de "ne plus pouvoir chambrer les filles" Outre cet épisode dont il semble remettre la véracité en question en soulignant que "peut-être" il lui a soulevé la jupe, Pierre Ménès demande à Marie Portolano s'il a déjà été, en dehors de ça, incorrect avec elle, alors que quelques minutes plus tôt lors de cette interview il lui avait lancé qu'elle ne l'avait "pas gâté côté décolleté" parce qu'elle porte un sweat par dessus une chemise. Tandis que Marie Portolano tente de lui expliquer en quoi cette agression reste problématique même si elle n'était pas vue comme telle par Pierre Ménès, celui-ci défend son "côte rebelle". "Si on ne peut plus chambrer une fille, parce que c'est une fille, c'est insupportable", lance le consultant sportif, avant d'ajouter que c'est "choquant", et même "sexiste". Inscrivez-vous à la Newsletter de Closermag.fr pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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