Incendie en Gironde : 3 620 hectares brûlés, "la situation reste défavorable", selon la préfète Fabienne Buccio

Entre 300 à 400 hectares supplémentaires ont été détruits dans la nuit de mardi à mercredi en raison notamment de vents allant jusqu'à 40km/h. Des renforts sont attendus pour lutter contre les flammes.  "La situation reste défavorable, le feu n'est pas maîtrisé, ni fixé même si le périmètre est tenu", indique sur franceinfo Fabienne Buccio, préfète de la Gironde mercredi 14 septembre, concernant l'incendie qui s'est déclaré lundi dans la commune de Saumos, en Gironde. Selon le dernier bilan de la préfecture et des pompiers, il a détruit 3 620 hectares, soit 300 à 400 hectares supplémentaires en raison notamment de vents allant jusqu'à 40 km/h dans la nuit de mardi à mercredi. >> Incendie en Gironde : un bilan de 3 500 hectares brûlés après "une nuit agitée" Jusqu'à 1 000 pompiers seront mobilisés dans la journée. Un chiffre qui n'a cessé d'augmenter depuis le début de l'incendie. Ils étaient 750 mardi. "Beaucoup de renforts arrivent, six Canadair, trois Dash et deux hélicoptères", ajoute Fabienne Buccio, qui évoque "une journée essentielle", sans pluie à l'horizon, "des vents désordonnés" et des températures encore élevées. "Le combat va être mené toute la journée, pour j'espère de meilleures nouvelles dans les jours qui viennent", poursuit-elle. Des centaines de personnes déjà évacuées  Plus de 800 personnes ont été évacuées depuis le début de l'incendie. 300 personnes ont été évacuées à Sainte-Hélène, mardi, tandis que 540 personnes avaient déjà été déplacées lundi soir dans les secteurs de Saumos et de Sainte-Hélène. "Il n'est pas impossible qu'on évacue d'autres personnes dans l'après-midi", précise Fabienne Buccio, par mesure de précaution. Si cette décision se confirme, cela concernera "200 personnes sur la zone de Sainte-Hélène". Après reconnaissance aérienne, les pompiers dénombrent moins de maisons détruites que les quatre annoncées précédemment, rapporte France Bleu Gironde. "Un bilan sera fait prochainement", assure la préfète sur franceinfo.