Guillaume Genton défend Gilles Verdez, accusé de racisme anti-blanc
Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste mardi 14 décembre, Elisabeth Lévy a accusé Gilles Verdez de racisme anti-blanc. Une critique comprise par le reste de l'équipe de Cyril Hanouna, sauf par Guillaume Genton, qui a couru au secours de son acolyte.
"Il le fait avec son coeur". Chaque jour dans Touche pas à mon poste, l'équipe de Cyril Hanouna ouvre le débat sur le plateau de C8 sur plusieurs sujets de société et de grands moments de télévision. Mardi 14 décembre, alors qu'Elizabeth Lévy était l'invitée de l'émission, celle-ci est revenue sur le traitement de Gilles Verdez sur l'affaire de Thaïs d'Escufon, qui a décrit quelques jours plus tôt dans l'émission avoir été séquestrée, avant de subir une agression sexuelle, par une homme qu'elle a décrit "d'origine tunisienne". Si le chroniqueur n'a pas remis en cause ses propos, il a toutefois été "choqué" de voir la réappropriation politique que la jeune femme en a fait, s'attirant au passage les critiques.
En effet, après cet épisode, Gilles Verdez a été accusé de racisme anti-blanc, notamment par Elisabeth Lévy, qui ne s'est pas cachée pour descendre en flèche le chroniqueur. Et si l'équipe de Cyril Hanouna a massivement compris ces critiques, Guillaume Genton lui, a tenu à prendre la défense du journaliste, qu'il ne considère pas comme raciste, mais plutôt, comme "très humain". "Ce n'est pas parce que Gilles, et je le reconnais, a tendance à voir du racisme partout qu'il est lui-même raciste", a ainsi confié le chroniqueur, qui précise que celui-ci "défend ceux qui sont le plus victimes de racisme, qui sont plus souvent des personnes noires ou d'origine maghrébine".
Gilles Verdez "un peu excessif" selon Guillaume Genton
Bien décidé à poursuivre sa défense de Gilles Verdez, Guillaume Genton a admis que si le chroniqueur avait tendance à défendre les victimes de racisme "de manière un peu excessive", cela ne le rendait pas raciste pour autant à l'égard des personnes de couleur blanche. Dans son propos, il a notamment dénoncé avec agacement les propos d'Elisabeth Lévy, qui selon lui "victimise les personnes ouvertement racistes", et traite de racistes les personnes qui combattent le racisme. Si la journaliste s'est défendue en précisant qu'elle n'avait pas traité Gilles Verdez de raciste, mais d'aveugle face au racisme anti-blanc, Guillaume Genton lui, a maintenu sa défense jusqu'au bout.
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