François Mitterrand “possessif, cruel et pervers” : les nouvelles révélations sur son histoire avec sa maîtresse
Sur France Inter, lundi 4 octobre 2021, Solenn Le Royer, autrice d'un livre évoquant la dernière relation extra-conjugale de François Mitterrand avec une femme 50 ans plus jeune, a fait des révélations fracassantes sur l'ancien président.
Solenn Le Royer, grand reporter au Monde et autrice du livre Le Dernier secret (à paraître le 6 octobre 2021), qui raconte la relation de François Mitterrand avec sa dernière maîtresse Claire, n'a pas été tendre avec l'ancien président. Sur France Inter, lundi 4 octobre 2021, elle a évoqué cette relation et la manière dont François Mitterand pouvait se comporter avec cette jeune femme. "Le contrat est très clair depuis le départ, il ne l'a jamais dupée. Il ne lui dit jamais je t'aime, parce que c'est une promesse qu'il ne peut pas lui faire. Il lui dit : 'Je ne peux rien te donner, va voir ailleurs, vis à ta vie'", a ainsi déclaré la journaliste. Seulement, Claire, qui avait 19 ans au début de leur relation, soit 50 ans de moins que son amant, n'a jamais vraiment pu "vivre sa vie". Toujours selon France Inter, l'ancien chef de l'Etat avait pris la mauvaise habitude de l'appeler plusieurs fois par jour et de lui faire "des crises de jalousie".
"Il pouvait se montrer possessif, parfois pervers et cruel. C'était une relation très inégale", rapporte encore la radio. Cette relation extra-conjugale a tout de même duré huit ans. "C'était une époque où le président pouvait flâner avec une jeune fille à son bras sur les quais de Seine, entrer dans une librairie, dîner au restaurant sans se faire démasquer et aussitôt être photographié", a encore analysé Solenn Le Royer. Pour elle, puisqu'ils avaient 50 ans d'écart, personne ne pouvait imaginer qu'ils étaient amants.
Claire, l'amante de François Mitterant avait été menacée de mort
Même si Claire et François Mitterrand n'avaient pas pris pour habitude de se cacher, la jeune femme devait tout de même faire très attention et se montrer discrète. Le grand reporter au Monde rappelle, dans son livre, qu'elle avait été menacée. "Claire se souvient aussi du geste de Michel Charasse, le fidèle conseiller, à qui François Mitterrand pouvait tout demander, le gardien des secrets. Dans une voiture qui filait quai Voltaire, le mamelouk du président, qu'elle aimait bien pourtant, l'avait regardée d'un drôle d'air en faisant glisser lentement son pouce sous sa gorge : 'Si tu parles...'"
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